DIMUN SCIENCES PO DIJON AVEC S.E. M. l'AMBASSADEUR D'UKRAINE + commentaires FC
Les étudiants de Sciences Po Dijon, venant de multiples pays, se réunissaient avec d'autres participants extérieurs (rencontre d'un étudiant en médecine) dans le cadre de DIMUN (voir lien) sur le modèle des Nations Unies pour parler du thème des frontières. Nous étions présent (Président) à la conférence d'ouverture au Conseil régional de Bourgogne franche-Comté qui appelait ensuite deux journées d'échanges et de travail. On se référera au même format que l'initiative "de la grande Europe" à l'UNESCO par les étudiants de Sciences-po Paris en majorité russe où nous avions été invité cet été à Paris et avec lesquels nous conservons désormais certains liens.
L'invité d'honneur était Son Excellence l'Ambassadeur d'Ukraine en France.
Les points relevés :
400 km de côtes non contrôlées à l'Est, invasion programmée depuis 10 ans en attendant le moment propice même si cet acte semblait a priori impensable, fort contingent de soldats désormais pour arrêter l'agresseur russe qui mène le jeu stratégique dans le Dombass avec notamment avec autant de chars qu'en France et UK, (on remarquera l'orientation plutôt du couple F/UK que F/Allemagne), la Russie a violé le droit international avec l'invasion de l'Ukraine et de la Crimée ainsi que les accords bilatéraux ou les régimes de non prolifération, nécessité de construire un mécanisme nouveau notamment avec UK, France, Russie et Chine, situation très difficile trois ans après les événements avec des morts chaque semaine dont par ex 200 soldats et 30 civils en 2017, nécessité d'accroître les efforts diplomatiques en synergie avec les sanctions qu'il faut maintenir, nécessité d'augmenter la coopération renforcée technologique et militaire avec les occidentaux, rétablir le contrôle aux frontières, arrêter les combats. L'Ukraine est claire avec les minorités qu'elle a laissé exister (mais peut-être de la même façon des pays baltes en imposant la langue locale mais sans reconnaître la langue russe - Il en est de même dans la totalité des pays d'Europe mais peut etre pourrions nous nous interroger sur les espagnols ne parlant pas anglais aux Etats-Unis ? ) avec des efforts pour imposer les ukrainiens de langue russe dans les carrières administratives sans oublier que la France n'a pas signé la charte européenne sur les langues minoritaires, existence de convention avec la Roumanie et avec la Hongrie, nécessité d'augmenter l'assistance nécessaire sur le nucléaire, conservation des efforts de souveraineté notamment avec la loi de réintégration du Dombass mais avec réalisme, inquiétudes des réactions émotives entre les chefs d'Etats russe et étasunien.
Nos questions à charge et à décharge (notamment sur les réalités du réchauffement avant la crise ukrainienne, sur les réalités des discussions avec l'UE, sur la géopolitique du gaz entre la Russie et l'Ukraine, la géopolitique du rail qui a été l'une des causes de l'étincelle, sur la MESORE de la Crimée maintenant que l'est ukrainien a été pillé) ont été conservées pour l'intervention promise de l'ambassadeur devant l'I.R.C.E. et ses sympathisants dans le cadre de la politique de voisinage mais surtout de la recherche de sortie de crise avec une mission en préparation à charge et à décharge sur laquelle un fascicule spécial a été écrit. Rajoutant les éléments à charge et à décharge, on peut finalement se demander si tout était vraiment possible comme cela semblait l'être avant la crise ukrainienne et peut-être faudrait-il faire attention aux nouveau partenaires Chinois avec leurs routes de la paix mais qui peuvent aussi emmener des troupes. Nous en reparlerons pour l'événement avec Vladimir Fédorovski.
La professeure Catherine MAIA nous fit ensuite un rappel de l'histoire de l'ONU avec quelques points relevés : organisation de nations allant vers une dynamique universelle, avec un mandat qui a évolué vers l'économie et les droits de l'homme, l'eau potable, l'éducation avec des structures comme PNUD, CNUCED (rajouter UNHCR que nous recevrons prochainement) avec une charte sans doute dépassée et non réactualisée datant par exemple sur des constats de la seconde guerre mondiale, sans mention du rôle du secrétaire général qui agit donc à son initiative et sans reconnaissance juridique sans pouvoir institutionnel et qui doit donc reposer sur son influence personnelle, avec un conseil de sécurité qui n'a pas changé en 73 ans avec des échecs dans ses domaines réservés où il ne faut pas forcément attendre de résultats que sont la sécurité (on peut faire un parallèle avec les fondements sécuritaires de l'Europe qui ne sont pas inclus dans le chapeau de gouvernance) mais avec des succès dans des domaines annexes souvent méconnus telles les fréquences téléphoniques, le trafic en mer, les marques, la protection des biens culturels ...
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Dijon International Model United Nation - DIMUN 2016
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