CONSULTATIONS EUROPEENNES MAIS SURTOUT FRANCAISES
Nous étions invités cette semaine au Ministère des Affaires Etrangères pour une réunion d'information sur les dernières consultations européennes
Les recommandations de l'I.R.C.E. sont de recommencer les mêmes sujets avec une notion d'explication des idées non retenues, ainsi que surtout de traçabilité et de pilotage des sujets qualifié, en effectuant également un coup de tamis entre ce que réclament les Français et les autres nations sans étonnement ni blâme, ce qui n'est apparemment la position de la ministre MONTCHALIN qui cherche absolument à faire passer les idées françaises, comme également M. LE MAIRE sur la fiscalité.
Il a été rappelé les 1700 événements dont 1100 en France oubliant les initiatives anciennes de la Commission européenne à travers les autres pays mais certes avec une reconnaissance de de la dynamique française. Rappelons que l'I.R.C.E a initié la semaine puis le mois de l'Europe sur de très nombreux thèmes variés en Bourgogne.
La ministre rappela
- les convergences entre les consultations et les travaux étatiques et institutionnels illustré notamment que la première priorité de la Commission européenne correspond à celle des consultations (mais hélas les Verts se sont abstenus au Parlement lors du vote de confirmation) et que la BEI va devenir peu à peu banque du climat (il serait dommage qu'elle abandonne ses autres prérogatives et nous l'inviterons prochainement à s'exprimer sur ce sujet)
- l'autre priorité de l'équité, avec convergence sociale et fiscale, cotisations, travailleurs détachés, salaire minimum adapté à chaque niveau de vie des pays, socle européen des droits sociaux. (Il convient d'avoir un socle commun minimal pour fonctionner ensemble mais des spécificités peuvent être reconnues sans blâmer ni s'étonner que les autres ne veulent y adhérer obligatoirement et automatiquement. Rappelons qu'il en est finalement de même pour l'euro..)
autre priorité : la citoyenneté et l'éducation soutenus par le Conseil de l'Europe, avec également la création récente d'un observatoire de l'histoire européenne (Cette initiative doit être saluée notamment quand certains pays veulent effacer certains passages négatifs de leur histoire, juste en même temps quand le conseiller spécial d'E Macron dit, à Berlin, que nous ne devons pas être englué dans l'histoire qui nous empêche d'avancer)
il semble que la perception du dialogue citoyen a changé
Travailler sur les modules de délibération u delà des réponses fermées,
Réflexion à mener sur les moyens nouveaux à avoir pour des publics plus divers pour attirer pus largement (comme pour la sensibilisation des personnes qui ne vont pas voter)
prévision d'une conférence sur l'avenir de l'Europe en 2020 pendant deux ans jusqu'à la présidence française
clarifier Erasmus + qui semble être encore difficile d'accès
mailler le territoire et les régions (nous avons envoyé par sms au tableau en séance que les fonds structurels auraient peut etre du rester au niveau des préfectures de région pour éviter les privilèges politiques, espérant aussi que les services de l'Etat puissent travailler en discernement
la Ministre rappelle que "Make Europe great Again" est là ...
Importance du SGAE dans mes processus de décision
A noter que la Ministre n'a pas accepté cette fois de parler au Président de l'I.R.C.E., sans doute pas mécontentement de certaines remarques . Rappelons que l'Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe (I.R.C.E), organisme associatif indépendant, apolitique et généraliste, œuvre sur les politiques publiques et les dynamiques entre acteurs à travers de nombreux sujets de gouvernance et de thématiques particulières par des publications, des études, des événements, des idées et des projets généralement reconnus innovants considérant les réalités et les options mesurables, réalistes, réalisables et déterminées dans le temps.
Dans une approche constructive, à charge et à décharge et avec une méthodologie originale allant de la stratégie à la psychologie issues des plus grands cabinets de conseil en stratégie et management, nous recherchons «ce qui est bon pour l'intérêt général européen» tout en considérant les aspirations de chacun de ses membres avec généralement l’identification des éléments communs et la considération des différences à prendre en compte à valoriser sans blâmer. Nous sommes en relation avec le monde étatique et parlementaire, l’écosystème scientifique et industriel, les ambassades et avec de nombreuses DG et agences européennes, permettant des échanges transverses, la valorisation et l’optimisation des processus