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ENERGIE : CONVENTION SFEN 2020 SUR LES ENJEUX PROSPECTIFS DU MIX ELECTRIQUE AU SEIN DU MIX ENERGETIQUE
François CHARLES était invité à la convention SFEN (Société Française d'Energie Nucléaire) 2020 le 5 février dernier suite au symposium énergie de l'I.R.C.E. de mai 2019. L'objectif était de rencontrer les acteurs de la filière nucléaire au sein du mix énergétique dont de nombreux intervenants d'EDF, RTE, CEA, d'ORANO, représentants de l'Etat, cabinet de conseil et organismes européens notamment pour l'écoute de certaines réalités et orientations et la préparation de futurs événements en préparation sur la place du nucléaire dans le mix énergétique européen "uni dans la diversité" avec considération de l'approche globale et d'éléments de pédagogie. Cet événement faisait notamment suite à une soirée littéraire avec la présentation d'un livre sur ITER.
GIFEN, nouvellement créé (sur le modèle GIFAS), mise sur une approche globale avec scénarii scientifiques. Nécessité de conjuguer besoin accru en électricité et carburant décarboné. GIEC s'est exprimé sur le besoin nucléaire validé. Besoin d'un parc rénové en 2050 avec projet EPR2 quoi qu'il arrive pour un mix électrique dans un mix énergétique. L'objectif EPR est de 14 terra en 2020 Réalisation d'un plan EXCELL sur la qualité industrielle, la création de compétences notamment en universités et la gouvernance de grands projets avec des clients internes. Le nucléaire est un outil industriel et une des clés de décarbonation.
Les ministères insistent sur la diversification et la nécessité d'instruire sérieusement l'analyse de nouveaux réacteurs avec leurs déchets. mandats à AIE et RTE. Stratégie inscrite dans le cadre européen avec hypothèses et impact sur le mix français sans objectif de coût du kwh en 2050. Nécessité d'anticiper les besoins en compétence (sempiternel besoin), d'innovation de rupture vis à vis de la Chine et des US, compétitivité des territoires, accompagnement des PME. (sous entendu que la relance industrielle française se fera notamment pas le nucléaire, sujet à aborder sans doute le 27 mars sur la solidarité économique).
La stratégie RTE 2050 mais surtout 2035 comporte plusieurs scénarii dont 100 % énergie renouvelable passant par EnR + nucléaire en 2020. Ne pas opposer EnR à nucléaire mais tenter de remplacer l'énergie fossile pour un modèle européen. Beaucoup d'études existent sans intégrer les impacts de réchauffement si changement d'attitude. Travail depuis 3 ans avec Météo France.
Tous les scénarii sont en hausse de besoin électrique avec un surcoût si arrêt du nucléaire (notamment si au moins 25% ex des hausse en Espagne, et peut être en l'Allemagne)
IL convient de faire évoluer la filière et d'assurer le succès d'EPR2 sur la base de retours d'expérience EPR1
Retours d'expériences franco-allemands complémentaires, l'Allemagne travaille pendant le fonctionnement du réacteur, coopération ASTRID
Absence de notion de jumeau numérique, mais approche 3D sur la conception
CEA a proposé un nouveau programme plus centré sur la R&D pour un réacteur de 4° génération avec également l'ouverture sur d'autres filières tels les sels fondus (sujet apparemment qui n'est plus tabou, abordé notamment lors d'un première conférence I.R.C.E. puis lors du symposium énergie)
coopération avec le Japon, les Etats-Unis et la Russie, le démantèlement n'est plus un problème
Présentation de petits réacteurs nucléaires NUNARD en alliance/partenariat avec Westhinghouse pour réduire les coûts de série et avec emplois multiples (FC : alimentations électriques désallement eau de mer, refroidissements géographiques locaux en pourquoi pas en mer en plus d'actions long terme et coupe feu CO2)
