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Publié par I.R.C.E. - Institut de Recherche et de Communication sur l'Europe - Le Think et Do Tank des dynamiques européennes

Nous n'étions hélas pas ce jour au Parlement européen pour entendre le président français comme tout chef d'état ou de gouvernement pour la nouvelle présidence du Conseil de l'UE

Vous trouverez ci-après un résumé paru sur le site du Parlement, chaque vidéo des interventions, le texte de l'intervention sans le débat et en suite une certaine revue de presse 

Un commentaire sera sans doute rédigé.

Alimenté ou non par les parlementaires français d'opposition, avec lesquels des joutes verbales sont apparues, il semble que le Président français ait baissé en popularité, et davanatge que la fin de son discours lors de sa première intervention. 

Rappelons aussi que lors de la dernière présidence française, le Président était celui du Conseil européen (des chefs d'état et de gouvernement), ce qui a changé depuis la mise en place d'un Président permanent (avec Charles Michels actuellement) et que les sujets avancés doivent plutôt etre européens dans une nécessité d'animation et de facilitation, certes peut-etre sur certains sujets majeurs définis auparavant. Le vrai discours européen a été de toute façon prononcé à la Sorbonne.

Espérons que la France acceptera, comme les autres pays, de venir nous parler sur le bilan de sa présidence et de la passation de relais, après 3 ou 6 mois au sein du groupe des trois. Quant à la question s'il aurait fallu ou non avancer ou reporter cette présidence, misons que si une nouvelle équipe d'animateurs se met en place, elle le fera dans une certaine continuité.

FC

 

" (site du Parlement) Mercredi, le Président français, Emmanuel Macron, a présenté aux députés les principaux objectifs et la stratégie politique de la présidence française pour les six prochains mois.

Lors d’un débat dans l’hémicycle de Strasbourg, le Président français, Emmanuel Macron, a expliqué que les promesses sur lesquelles l’UE s’était construite (la démocratie, le progrès et la paix) était aujourd’hui menacées. Il a appelé à un engagement commun ‘‘pour leur donner un nouveau souffle’’. Il a averti que la fin de l’État de droit marquerait le début de l’autoritarisme et a souligné que l’UE devait reconquérir par le dialogue ceux qui se sont éloignés des principes démocratiques.

 

Le Président Macron a assuré que la présidence française donnerait la priorité aux dossiers législatifs qui améliorent la qualité du travail, garantissent des revenus décents, réduisent les écarts de rémunération entre femmes et hommes, donnent des droits aux travailleurs des plateformes, luttent contre la discrimination et assurent un équilibre entre les genres au sein des conseils d’administration des entreprises. Il a par ailleurs proposé d’inclure le droit à l’avortement dans la Charte européenne des droits fondamentaux. Il a également évoqué les défis en matière de climat, de numérique et de sécurité, des domaines pour lesquels des projets législatifs pourraient être présentés durant ce semestre.

 

En ce qui concerne la défense, le Président Macron a souligné que l’Europe devait être capable d’anticiper les risques et d’assurer sa sécurité. Il a souligné que l’UE devait rester ferme face aux tentatives d’ingérence et de déstabilisation, notamment russes, et punir ceux qui violent les accords internationaux.

 

‘‘L’Europe doit devenir une puissance culturelle, démocratique et éducative. Nous en avons la force, nous en avons les moyens’’, a-t-il conclu.

 

Au nom de la Commission européenne, le vice-président Maroš Šefčovič a souligné que l’architecture de sécurité européenne était mise à rude épreuve: ‘‘Nous sommes prêts à agir si nécessaire.’’ Il a qualifié de priorités pour les prochains mois le partenariat stratégique avec l’Afrique, les relations avec les pays des Balkans occidentaux ainsi que la souveraineté économique et technologie européenne (‘‘Nous ramenons les technologies en Europe’’). Concernant le Royaume-Uni, il a déclaré que la Commission ferait preuve de bonne volonté, mais que l’Europe avait besoin d’un partenaire qui agisse de même en face.

 

Réagissant au discours d’Emmanuel Macron, les dirigeants des groupes politiques ont majoritairement salué les priorités françaises mais ont ajouté d’autres objectifs à atteindre, notamment la fin du vote à l’unanimité au Conseil pour les questions liées aux affaires étrangères, afin de répondre de façon ferme au comportement du Président russe Vladimir Poutine, la lutte contre les inégalités salariales entre femmes et hommes, et le remaniement du pacte budgétaire. Plusieurs intervenants ont exigé des progrès en matière d’État de droit en Hongrie et en Pologne et ont critiqué le soutien du gouvernement français à l'inclusion de l'énergie nucléaire dans les nouvelles propositions de taxonomie verte."

Pour revoir le débat, cliquez ici.

Pour revoir les interventions individuelles, cliquez sur les noms ci-dessous:

Président Macron

Maroš Šefčovič, pour la Commission

Mandred Weber (PPE, DE)

Iratxe García Pérez (S&D, ES)

Stéphane Séjourné (Renew Europe, FR)

Yannick Jadot (Verts/ALE, FR)

Jordan Bardella (ID, FR)

Raffaele Fitto (ECR, IT)

Manon Aubry (The Left, FR)

Tiziana Beghin (NI, IT)

Réponses du Président Macron

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