Ententes et mésententes dans le couple franco-allemand
Intervenants :
J. Bitterlich remplacé par Johannes Ludewig, ancien secrétaire d’Etat de l’économie auprès d’H. Kolh
Claire Demesmay, Institut M. Bloch de Berlin
Theresia Crone, jeune chercheuse Pathéon Assas
Modéré par le professeur Henri Menudier
(commentaires FC)
Christiane Deussen directrice de la maison HH, rappelle les 2 traités entre l’Italie et l’Espagne juste avant le traité de l’Elysée qui devait être la norme (mais les Français l’avaient-ils dit ?). Cela veut-il signifier que la France se tourne plutôt vers des pays qui pensent comme elle ? (Et les Allemands dans la zone de l’Est ?) (Si l’ancien ambassadeur d’Allemagne en France appréciait nos approches car non blâmantes s’agissant de la compréhension des différences, ce n’est pas pour autant que l’Allemagne ou la France doivent faire ce qu’elles veulent sans concertation.
( la maison de l'Allemagne aborde le thème de "couple" qui n'est pas utilisé en Allemagne, mais en France)
CD : retour sur l’histoire des différents couples de dirigeants, rien n’est simple dans cette relation particulière et les relations personnelles sont souvent la clé au-delà des aspirations politiques
De Gaulle : Au départ admiration mutuelle et relation personnelle qui fait la différence.
Pompidou : absence d’alchimie, divergences
70-80 : véritable amitié avec appartenance politique non forcément prépondérante
82 Kohl : unification très bon fonctionnement, normalisation
98 -2005 : très compliqué mais convergence sur l’Irak
2007-2012 : compliqué mais obligé
Condamné à coopérer surtout en temps de crise
(ce constat est bien le cas aussi les relations entre d’autres pays, notamment entre la Chine et les Etats-Unis)
JL : H Kohl avait un doctorat d’histoire, l’Allemagne a perdu 2 guerres mondiales (intéressant de comparer avec un des discours de l’ancien ambassadeur de Hongrie). F Mitterrand avait décidé de soutenir oh et l’Allemagne après avoir pris conscience du symbole du D Mark lors d’un diner (après certes avoir mis l’euro dans la balance de la réunification, ce qui a peut-être permis à la banque centrale allemande de soutenir le franc qui avait décroché en dehors de s critères, comme le présageait FM, juste avant la phase finale du passage à l’euro). HK considérait que la confiance était la valeur absolue. Le rapprochement avec F Mitterrand s’était fait en 1983 après l’abandon de la politique socialiste en France. Surpris que l’Allemagne puisse décider seule. Tout dépend toujours des chefs de gouvernements, le changement est une affaire de relations personnelles, attention si l’on met des gens faibles sur des postes stratégiques (cf UE ?), prendre à cœur et en considération les avis des autres. Il conviendrait que des fonctionnaires d’un pays aillent dans le ministère d’un autre. (Dans la défense c’est le cas au niveau des programmes et des directions d’etat-majors, ainsi que la logistique
TC : importance de la politique énergétique et s’étonne que les dirigeants allemands nommés aux directions de Gazprom et du projet Nordstream, continuaient à y travailler pendant la guerre (On s’aperçoit que la jeune intervenante ne connait pas l’histoire du gaz, voir l’émission d’Arte, mais qui la connait vraiment ?) et du problème des langues où il faudrait mieux obliger à parer allemand ou français que devoir parler en anglais
FC rappelle qu’un moteur dispose d’éléments communs et de deux parties distinctes et pose une question sur les solutions d’éléments communs et de spécificité, sans vraie réponse. Nous aurions pu aborder les différences entre De Gaulle et Churchill. Parler de solidarité…