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Publié par I.R.C.E. - Institut de Recherche et de Communication sur l'Europe - Le Think et Do Tank des dynamiques européennes

DU 13 au 19 juillet 2020 - Sources : TVN24,Polsat, wp.plonet.pl, gazeta wyborcza, euractiv, VecernjiList(croatie), Österreich24, Adevarul.ro, Helsingin Sanomat, Magyar Hírlap, Hospodářské nowiny, Trud, Aktuálně.cz .

De notre membre délégué en Pologne - Revue de presse "tamisée" n'engageant ni son rédacteur ni l'I.R.C.E.

VIENNE

Conditions liées au CFP et au fonds européen de relance. Selon chancelier autrichien Sebastian Kurz, l'argent du budget à long terme de l'UE (CFP), ainsi que celui du fonds de relance de l'UE, devraient être dirigés vers « les bons domaines », a-t-il déclaré dans une interview avec le journal allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, dimanche 12 juillet, ajoutant que « la conditionnalité [était] nécessaire pour que l'argent ne serve pas seulement à boucher des trous dans les budgets ».

Le chancelier a indiqué que ses priorités étaient de soutenir la recherche d'infrastructures numériques et de technologies nécessaires à la protection du climat. Il a précisé que « les subventions ne devraient pas augmenter démesurément », malgré le fait que le ratio entre les subventions et les prêts constitue une pomme de discorde majeure entre les États membres. Les deux propositions doivent être négociées lors du sommet européen des 17 et 18 juillet à Bruxelles.

Les incidents racistes ont atteint un niveau record en juin. En Autriche, 500 incidents de discrimination raciale ont été signalés au mois de juin, ce qui constitue un nouveau record pour le pays, selon l'ONG antiraciste ZARA. Cette augmentation ne signifie cependant pas que le racisme s'est accru dans la société autrichienne, mais plutôt que la volonté de le soutenir a diminué, selon ZARA. Selon la porte-parole de l'ONG, Meike Kolck-Thudt, cela a un rapport avec le mouvement Black Lives Matter, car ce qui est visible à l'heure actuelle va au-delà de la « partie émergée de l'iceberg ».

Johannes Hahn s'attend à un accord budgétaire lors du sommet européen. Un accord sur le budget de l'UE et le fonds de relance de l'UE devrait être conclu lors du sommet du Conseil européen de ce week-end, a déclaré Johannes Hahn, commissaire européen autrichien au budget et à l'administration, dans une interview au quotidien Der Standard.

Johannes Hahn a confirmé que les remboursements accordés à l'Autriche s'élèveraient à environ 237 millions d'euros et a ajouté que de nombreux ministres et chefs de gouvernement auxquels il s'était adressé avaient déclaré que « ce n'[était] pas à cent pour cent ce que nous attendions, mais cela va dans la bonne direction ».

Encore un foyer de COVID-19 dans un abattoir. Dans la région de Basse-Autriche, un foyer d'infection de coronavirus a été identifié dans une usine de transformation de viande. Parmi les employés, 29 ont été testés positifs, et 40 tests sont encore en cours. Il s'agit du quatrième foyer de COVID-19 dans un abattoir autrichien ces dernières semaines et les partis d'opposition critiquent les conditions de travail en vigueur au sein de l'entreprise.

VARSOVIE

Andrzej Duda susceptible d'être réélu. Au second tour de la présidentielle, l'actuel président polonais Andrzej Duda (PiS) a obtenu 51,21 % des voix, tandis que son adversaire, Rafał Trzaskowski (PO), en a obtenu 48,79 %, après le décompte des voix dans 99,97 % des districts. Le taux de participation a été le plus élevé de l'histoire des élections présidentielles en Pologne avec 68,9 %, et les résultats définitifs doivent être annoncés par la Commission électorale d'État soit ce lundi 13 juillet, soit mardi 14 juillet. Andrzej Duda remporte les élections de justesse. Après l'annonce de résultats provisoires très serrés dimanche 12 juillet, c'est bien le président sortant Andrzej Duda qui a remporté l'élection présidentielle en devançant son rival pro-européen Rafal Trzaskowsk, selon les résultats officiels publiés lundi 13 juillet. Après avoir félicité Andrzej Duda, Rafal Trzaskowski a appelé le président à « se libérer de son parti politique », ajoutant qu'il espérait que « le président fera[it] preuve de plus d'indépendance lors de son second mandat ».

La ministre allemande de la Défense douche les espoirs concernant les troupes américaines. Un éventuel transfert de troupes américaines d'Allemagne vers la Pologne doit d'abord être discuté par l'ensemble de l'OTAN, a précisé la ministre allemande de la Défense, Annegret Kramp-Karrenbauer, mardi 14 juillet, avant sa visite prévue à Varsovie ce mercredi 15 juillet.

Les « zones sans LGBT » sous le feu des critiques. Les tribunaux polonais ont annulé deux des « zones sans LGBT » qui ont été instaurées par de nombreuses autorités locales dans toute la Pologne. Les juges ont estimé que ces zones violaient la Constitution, qui interdit la discrimination et exige l'égalité de traitement. Le bureau du commissaire polonais aux droits de l'homme, Adam Bodnar, qui a déposé les plaintes, a salué ces décisions comme étant sans précédent.

Au même moment, la ville néerlandaise de Nieuwegein a annoncé qu'elle mettait fin à son partenariat avec sa ville jumelle polonaise Puławy en raison de la « zone sans LGBT » qui y a été instaurée.

Le PiS va-t-il faire basculer l'opposition ? Après les élections présidentielles au cours desquelles le conservateur sortant Andrzej Duda a battu de justesse son adversaire libéral Rafał Trzaskowski (PO), le parti au pouvoir Droit et Justice (PiS) a jeté un regard sur la manière de sécuriser le processus décisionnel. Alors que le parti a la majorité au Parlement, il lui manque un siège au Sénat, qui peut bloquer certaines de ses décisions et en reporter d'autres. Pour l'instant, il semble que le PiS se soit fixé pour objectif de former une alliance électorale avec le PSL, le parti populaire polonais conservateur. Cependant, alors que le député européen du PSL, Adam Jarubas, a confirmé que le PiS avait essayé d'entamer des discussions avec son parti, le PSL a décidé de ne pas s'engager avec eux pour le moment. 

BUDAPEST

La Hongrie réintroduit des restrictions de voyage. Suite à la hausse des cas dans les États voisins, le gouvernement hongrois a annoncé qu'il allait désormais classer les pays dans les catégories verte, jaune et rouge. Les voyageurs devront subir deux tests négatifs consécutifs avant de pouvoir quitter la quarantaine s'ils viennent d'un pays classé dans la catégorie rouge, contre un seul test s'ils entrent dans un pays classé dans la catégorie jaune.

Pour l'instant, la Bulgarie, la Roumanie, la Serbie, la Suède et le Royaume-Uni font partie des pays marqués en jaune, tandis que le Belarus, la Géorgie et l'Ukraine figurent sur la « liste rouge ». Les nouvelles restrictions de voyage s'appliqueront à partir de mercredi 16 juillet.

Le parlement veut empêcher que les fonds de l'UE ne soient liés au respect de l'État de droit. Le Parlement hongrois, au sein duquel le parti Fidesz du Premier ministre Viktor Orbán, au pouvoir, dispose d'une super-majorité, a demandé au gouvernement, mardi 14 juillet, d'empêcher que les financements de l'UE soient liés au respect de l'État de droit, ce que l'organe législatif a appelé « la conditionnalité politique et idéologique ».

PRAGUE

Souvenir indésirable. Avec la réouverture des frontières, de nombreux Tchèques ont décidé de passer leurs vacances à l'étranger, notamment en Croatie. Après deux semaines de vacances d'été, les premiers d'entre eux rentrent chez eux. Certains d'entre eux sont infectés par le coronavirus. « Oui, nous avons déjà remarqué que les premières personnes infectées revenaient de vacances », a confirmé le ministre tchèque de la Santé, Adam Vojtěch au site Seznam Zprávy. Toutefois, il n'y a que quelques cas de ce type qui ont été signalés, « pas des dizaines » a-t-il précisé.

Se défendre avec des armes à feu deviendra-t-il un droit fondamental ? Le gouvernement tchèque a décidé de soutenir une modification de la Constitution du pays en ajoutant à la liste des droits et libertés fondamentaux le droit de se défendre et de défendre les autres avec une arme à feu. Le Sénat tchèque a proposé cet amendement après avoir reçu une pétition de plus de 100 000 signatures exprimant des craintes liées à l'instauration de la directive européenne sur la détention d'armes à feu.

Alors que le gouvernement était censé adopter une position neutre sur la question, il a décidé, après un intense débat, de soutenir l'amendement. Celui-ci devra cependant être soutenu par trois cinquièmes des législateurs dans les deux chambres du parlement.

La réforme de la politique de l'UE en matière d'armes à feu a renforcé le contrôle des armes dans l'ensemble de l'Union et a rendu plus difficile l'obtention et la possession de certaines armes par les citoyens européens, tout en instaurant des règles plus strictes en matière de permis et d'enregistrement des armes. 

Différend tchéco-polonais à l'ordre du jour de l'UE. Les députés de la commission des pétitions du Parlement européen ont demandé mardi 14 juillet à la Commission européenne de lancer une procédure contre la Pologne concernant le projet d'extension des activités minières de la mine de charbon de Turów, située près de la frontière tchèque.

Bien que la mine de charbon ait un impact négatif sur la vie et les sources d'eau potable des habitants de la région tchèque de Liberec, la décision de la Pologne de prolonger l'exploitation minière de six ans supplémentaires n'a pas été discutée avec les autorités tchèques. C'est pourquoi la population locale demande l'aide de l'UE et la pétition a déjà été signée par plus de 13 000 personnes.

Opposition à la proposition de fonds de reprise. En amont de sa visite à Bruxelles pour le sommet européen sur le fonds de relance et le budget à long terme, le Premier ministre tchèque, Andrej Babiš, a critiqué les critères de distribution financière du plan de sauvetage.

« Même si le président du Conseil européen a entendu nos principales critiques, nous pensons encore que [...] la proposition est injuste et inefficace », a déclaré le Premier ministre. Il a par ailleurs souligné que les répercussions à long terme de la crise restaient encore inconnues pour l'instant, car les prévisions tablaient sur une hausse du taux de chômage d'ici à la fin de l'année. « Nous serons en mesure d'évaluer l'impact de la crise l'année prochaine », a-t-il noté.

Andrej Babiš a également jugé que la proposition de budget à long terme allouait un montant disproportionné à la transition écologique de l'UE. 

BRATISLAVA

L'avortement à nouveau à l'ordre du jour. Dix-huit députés des partis au pouvoir (principalement OĽaNO) ont voté en faveur de deux projets de loi déposés par le parti néofasciste d'opposition ĽSNS restreignant considérablement l'accès à l'avortement, bien que ce vote aille à l'encontre de l'accord de coalition. Le parlement a cependant rejeté les deux projets de loi.

Cependant, un projet de loi déposé par des députés conservateurs, qui modifie également les conditions de l'avortement, a confortablement passé la rampe en première lecture au parlement au début de la semaine. Entre autres choses, les amendements prolongent la période de « rétractation » avant qu'un avortement puisse être pratiqué à 96 heures.

La Slovaquie en faveur de la proposition de fonds de relance. La Slovaquie défendra des positions proches de la proposition initiale de la Commission en ce qui concerne la répartition du fonds de relance lors du sommet européen. « Je suis conscient qu'il faut trouver un compromis, car certains pays s'y opposent », a déclaré le Premier ministre slovaque, Igor Matovič. Il a également affirmé être disposé à entamer le débat sur la question des subventions agricoles du budget de l'UE, à moins que cela n'empêche les États membres de parvenir à un accord.

SOFIA

Des milliers de Bulgares protestent pour défendre la démocratie. Des dizaines de milliers de Bulgares ont pris part aux manifestations qui ont eu lieu le dimanche 12 juillet à Sofia et dans d'autres grandes villes, pour exiger la démission du gouvernement de Boyko Borissov (GERB, PPE) et du procureur général Ivan Geshev. Boyko Borissov a annoncé vendredi 10 juillet au soir qu'il ne démissionnerait pas car il n'y avait « personne d'autre pour mener le pays au travers de la crise »

Les États-Unis soutiennent les manifestations en Bulgarie. L'ambassade des États-Unis à Sofia a annoncé tard dans la journée du 13 juillet qu'elle soutenait les manifestations pacifiques constituant l'expression d'un droit démocratique fondamental des citoyens bulgares et le signe d'une société civile dynamique dans le pays. « Chaque nation mérite un système judiciaire qui soit non partisan et responsable de l'État de droit. Nous soutenons le peuple bulgare alors que vous plaidez pacifiquement pour une foi accrue dans votre système démocratique et pour la promotion de l'État de droit en Bulgarie. Personne n'est au-dessus de la loi », a déclaré l'ambassade dans un communiqué. Le procureur général Ivan Geshev, qui est la principale cible des manifestants, n'a fait aucun commentaire sur la déclaration américaine.

Le 14 juillet a marqué le sixième jour de protestation en Bulgarie avec des milliers de personnes rassemblées dans les rues, insistant pour que le gouvernement et le procureur général démissionnent.

Crise politique à Sofia. Le Premier ministre Boyko Borissov a renvoyé du gouvernement le ministre des Finances Vladislav Goranov, le ministre de l'Intérieur Mladen Marinov et le ministre de l'Économie Emil Karanikolov parce que leurs noms sont liés à l'homme d'affaires, magnat des médias et député Delyan Peevski.

Ceci intervient au septième jour des manifestations civiles de masse contre la corruption, qui ont pour but de protester contre le régime de Borissov et le procureur général Ivan Geshev. Le Premier ministre a annoncé que c'est le sommet européen des 17 et 18 juillet qui déciderait s'il devait démissionner.

BUCAREST

Maintien des restrictions. La Roumanie va très probablement prolonger l'état d'alerte au-delà du 15 juillet, car le nombre d'infections au COVID-19 est encore élevé, a déclaré le ministre de la Santé, Nelu Tataru. Il a ajouté que les mesures ne seraient pas assouplies pour le moment, et que certaines villes ou régions pourraient être confinées, si nécessaire.

Le fait que 12 pays imposent des restrictions spéciales aux personnes venant de Roumanie devrait attirer l'attention, a déclaré le ministre, ajoutant que les Roumains devaient respecter les restrictions, se protéger et ne pas écouter ceux qui minimisent l'importance de l'épidémie.

LJUBLJANA

Le Premier ministre sous le feu des critiques pour son tweet sur Srebrenica. Le Premier ministre Janez Janša est devenu la cible de critiques en Bosnie-Herzégovine après avoir publié sur Twitter que le massacre de Srebrenica (dont le 25e anniversaire a été commémoré le 11 juillet) n'aurait pas eu lieu si les Nations Unies avaient condamné le « génocide communiste » de l'après-guerre, comme elles ont condamné l'Holocauste. La leader du SD en Slovénie, la députée européenne Tanja Fajon, a qualifié son tweet d'« éhonté ».

 

29 juin au 5 juillet 2020 Sources : TVN24,Polsat, wp.plonet.pl, gazeta wyborcza, euractiv, VecernjiList(croatie), Österreich24, Adevarul.ro, Helsingin Sanomat, Magyar Hírlap, Hospodářské nowiny, Trud, Aktuálně.cz .

De notre membre délégué en Pologne - Revue de presse "tamisée" n'engageant ni son rédacteur ni l'I.R.C.E.

VIENNE

L'ÖVP triomphe aux élections municipales en Styrie. Lors des premières élections municipales depuis l'épidémie de coronavirus, 47,2 % des plus de 800 000 Styriens de la province du sud de l'Autriche ont voté en faveur de l'ÖVP du chancelier Sebastian Kurz, soit un gain de 4,5 % pour le parti par rapport à 2015.

En comparaison, le plus grand perdant s'est avéré être le parti de droite FPÖ, qui a connu une baisse de 5,7 %. Si le transfert des électeurs a suivi le même schéma que lors des élections fédérales de 2019, cela pourrait expliquer la progression de l'ÖVP. De manière assez surprenante, le parti social-démocrate (SPÖ), qui doit encore se remettre de son éviction du gouvernement en 2017, a gagné 0,3 %, tandis que les Verts ont gagné 1,4 %.

Inquiétude sur l'augmentation des cas de coronavirus. L'Autriche a enregistré plus de 600 cas de COVID-19 actifs sur son territoire lundi, un record pour le mois de juin. Cette augmentation serait peut-être liée à l'apparition de nouveaux foyers du virus en Haute-Autriche et à Salzbourg. « Les récentes épidémies locales m'inquiètent », a déclaré le ministre de la Santé, Rudolf Anschober (Verts) au média orf.at. Nous observons une » diminution de la prise de conscience des risques au sein du public », a-t-il ajouté.

La ministre de la Défense s'en tient à ses plans de réforme. Après le tollé soulevé la semaine dernière par son plan de réforme de l'armée autrichienne, la ministre de la Défense, Klaudia Tanner (ÖVP), a défendu mardi 30 juin son projet de refonte, en concédant toutefois que sa façon de communiquer pouvait « faire l'objet d'un débat ».

Depuis l'annonce de la réforme la semaine dernière, le président autrichien Alexander van der Bellen a demandé une discussion ad hoc et nombreux sont ceux qui ont critiqué le plan de la ministre. Celui-ci consiste mettre un terme aux activités de défense conventionnelle de l'armée et à investir dans des tâches davantage liées à la cybersécurité, à la lutte contre le terrorisme et à la gestion des catastrophes, qui, selon elle, représentent des menaces plus réalistes.

Pas de voyage dans les Balkans occidentaux. Les Autrichiens ne pourront se rendre en Bosnie-Herzégovine, en Serbie, en Albanie, au Kosovo, en Macédoine du Nord et au Monténégro, selon des informations publiées mardi 30 juin sur le site du ministère des Affaires étrangères du pays. Ceux qui s'y trouvaient déjà ont été priés de rentrer chez eux, compte tenu de la hausse constante du nombre de cas de COVID-19 dans les Balkans.

Nouveau programme de dépistage. Alors que l'Autriche a enregistré sa première augmentation à trois chiffres depuis des semaines avec plus de 100 cas de coronavirus enregistrés du mardi 30 juin au mercredi 1er juillet, principalement en raison de nouveaux foyers en Haute-Autriche et à Salzbourg, le ministre de la Santé, Rudolf Anschober (Verts,) a annoncé un nouveau programme de dépistage pour contenir la propagation.

Le nouveau programme comprendra jusqu'à 30 000 tests volontaires par semaine, qui seront également accessibles aux personnes ne présentant pas de symptômes et travaillant dans des zones à haut risque potentiel.

VARSOVIE

Andrzej Duda remporte le premier tour. Avec 99,77 % des voix déjà décomptées, le président sortant Andrzej Duda a remporté le premier tour de l'élection présidentielle avec 43,67 % des voix, tandis que le centriste Rafał Trzaskowski (PO) est arrivé en deuxième position avec 30,34 % des voix. Le second tour aura lieu dimanche 12 juillet.

Déroulement normal des élections. Le premier tour des élections présidentielles polonaises, qui a eu lieu dimanche 28 juin et a envoyé le président Andrzej Duda (43,5 %) et le maire de Varsovie Rafał Trzaskowski (30,46 %) au second tour, s'est déroulé de manière professionnelle malgré l'absence d'une situation juridique claire. C'est ce qu'affirme le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Le BIDDH a toutefois souligné que « le radiodiffuseur public [était] devenu un outil de campagne pour le président sortant, et certains messages médiatiques étaient clairement xénophobes et antisémites ». Il a également noté que « la campagne elle-même était caractérisée par une rhétorique négative de la part des principaux candidats, ce qui a encore exacerbé l'atmosphère déjà conflictuelle ».

BUDAPEST

La Hongrie refuse d'ouvrir ses frontières.  « À l'exception de la Serbie, nous ne pouvons pas encore répondre à la demande de l'Union d'admettre des citoyens de pays extérieurs à l'UE, car cela serait contraire aux intérêts sanitaires du peuple hongrois », a déclaré le Premier ministre Viktor Orbán, jeudi 2 juillet. Le Conseil de l'UE a approuvé mardi 30 juin une « liste pour les voyages sûrs », comprenant 15 pays tiers à partir desquels il sera possible de voyager en Europe à partir du 1er juillet.

PRAGUE

Vera Jourová s'exprime sur le mécanisme de contrôle de l'État de droit. L'UE doit contrôler le respect de l'État de droit dans les États membres de l'UE plus efficacement que par le biais des procédures actuelles lancées contre la Hongrie et la Pologne, a déclaré la vice-présidente de la Commission européenne tchèque Věra Jourová à l'agence de presse tchèque, vendredi 26 juin. La Commission entend persuader les États membres d'établir un lien plus étroit entre l'octroi des subventions de l'UE et le respect des valeurs européennes, a-t-elle ajouté.

Tous les États membres, à l'exception de la Hongrie et de la Pologne, soutiennent une telle proposition. « J'entends si souvent la Pologne et la Hongrie dire que l'État de droit n'est pas un problème pour elles que je m'attendrais presque à ce qu'elles le prouvent en votant pour », a déclaré Vera Jourová.

Le Premier ministre tchèque accuse le Parlement européen d'« ingérence ». Selon le gouvernement tchèque, la résolution du Parlement européen sur l'implication du Premier ministre, Andrej Babiš, dans l'exécution du budget de l'UE, viole la présomption d'innocence. L'homme politique est soupçonné d'avoir profité des fonds européens destinés aux PME au travers du groupe agrochimique Agrofert, qu'il contrôle. D'après Andrej Babiš, la résolution anticipe les résultats des procédures d'audit de l'UE menées actuellement par la Commission sur le conflit d'intérêts du Premier ministre.

Entreprises sous la loupe. Le quartier général national contre le crime organisé (NCOZ), chargé d'examiner les achats d'équipements de protection pendant l'état d'urgence, a effectué une descente dans plusieurs entreprises privées jeudi 2 juillet et a demandé des documents au ministère de la Santé. Au cours des derniers mois, l'opposition a attiré l'attention sur les circonstances suspectes dans lesquelles des équipements de protection, notamment des masques faciaux et des respirateurs, avaient été achetés depuis l'émergence de l'épidémie de coronavirus. Par exemple, une société connue sous le nom de LA Factory a vendu des masques de protection au ministère pour 1,2 milliard de CZK (50 millions d'euros), alors qu'elle était presque inactive avant l'épidémie, ne réalisait pas de ventes et n'avait pas d'employés, écrit Aktuálně.cz.

BRATISLAVA

La Slovaquie change de position sur Juan Guaidó. La Slovaquie rejoint les 24 États membres de l'UE qui reconnaissent Juan Guaidó comme président intérimaire du Venezuela. Ce changement d'avis fait suite aux nouvelles sanctions européennes contre le régime de Nicolas Maduro, suivies de l'expulsion du chef de la délégation de l'UE du Venezuela. « Nous considérons qu'il s'agit d'un moment important qui nécessite une réaction », a déclaré le ministre slovaque des Affaires étrangères, Ivan Korčok. Et d'ajouter que l'Union a besoin d'une position unifiée, à laquelle la Slovaquie veut contribuer.

SOFIA

Faire intervenir Europol ? Le chef des socialistes européens, Iratxe Garcia, a envoyé une lettre au président du Parlement européen, David Sassoli, pour demander l'intervention d'Europol dans le cadre des « menaces » que le Premier ministre bulgare, Boyko Borissov, aurait proférées à l'encontre d'une membre de l'hémicycle européen, Elena Yoncheva.

« Une telle réaction de la part des autorités bulgares est très regrettable. Surtout si l'on tient compte du fait que la Bulgarie est, selon Transparency International, le pays ayant le plus haut niveau de corruption dans l'Union européenne, et que Mme Yoncheva, également ancienne journaliste, est depuis longtemps activement engagée dans la lutte contre ce phénomène, notamment dans une campagne visant à dénoncer la corruption aux plus hauts niveaux du gouvernement », écrit Iratxe Garcia dans sa lettre.

BUCAREST

La Roumanie présente son plan de relance. Mercredi, le gouvernement roumain a présenté un plan massif d'investissements et d'autres mesures pour relancer l'économie nationale. Le plan prévoit d'investir plus de 100 milliards d'euros au cours des dix prochaines années dans les transports, les soins de santé, l'éducation ou l'énergie. Toutefois, aucun calendrier précis n'a été proposé et peu de sources de financement ont été mentionnées.

ZAGREB

Augmentation des cas quotidiens de coronavirus. La Croatie a enregistré 64 nouveaux cas confirmés de COVID-19 dimanche 28 juin. Suite à la recrudescence des infections quotidiennes au coronavirus au cours des derniers jours, les autorités envisagent d'imposer de nouvelles restrictions concernant les boîtes de nuit.

Affrontement télévisé à l'approche des élections législatives. À quelques jours des élections législatives prévue le 5 juillet, le Premier ministre Andrej Plenković, également président du HDZ, et le président du SDP et le leader de la coalition Restart, Davor Bernardić, se sont affrontés lors d'un débat télévisé diffusé sur la chaîne de télévision RTL le soir du 29 juin.

Si les deux candidats dit être opposés à la formation d'une grande coalition et ont affirmé que leur premier geste consisterait à adopter une loi pour la reconstruction de Zagreb après le tremblement de terre, ils se sont affrontés sur les questions de salaire minimum, la réponse du pays au COVID-19 et les politiques européennes. Andrej Plenković a même accusé Davor Bernardić de manquer de connaissances sur les sujets européens.

LJUBLJANA

Le gouvernement se prépare à la deuxième vague de COVID-19. Compte tenu de la recrudescence des infections au coronavirus au cours des derniers jours, le gouvernement discute déjà d'un projet de loi sur les mesures d'intervention, afin de se préparer à une éventuelle deuxième vague. Radio Slovenija a indiqué que les mesures viseraient principalement à prévenir les grands rassemblements.

Accord sur le budget de l'UE avant l'été. Le Premier ministre slovène, Janez Janša, s'est entretenu par vidéoconférence avec le président du Conseil européen, Charles Michel, et a souligné la nécessité d'adopter le prochain budget septennal avant la pause estivale. Le ministre aurait aussi demandé des fonds supplémentaires dans le cadre de la politique de cohésion de l'UE, a déclaré son cabinet.

Selon Janez Janša, l'UE ne doit pas se laisser avoir par la situation épidémiologique actuelle, parce qu'elle pourrait se dégrader rapidement. Il appelle à se concentrer sur l'objectif clé du bloc, le plan de relance, pour aider les États membres les plus durement touchés et qui peinent à se relever.

La Slovénie retire trois États de l'UE de la liste des pays « sûrs ». La Croatie, la France et la République tchèque seront retirées de la liste des pays sûrs concernant le COVID-19 à partir de samedi 4 juillet, a déclaré un porte-parole du gouvernement, ajoutant qu'inversement, la Belgique et les Pays-Bas seraient ajoutés à la liste verte. Le ministère de la Santé va également mettre en place un système permettant de signifier les décisions de quarantaine obligatoire aux voyageurs qui arrivent à la frontière.

Le taux d'infection au COVID-19 en Slovénie est en augmentation, avec 21 nouveaux cas confirmés mercredi 1er juillet, liés à des cas importés de Serbie et de Bosnie-Herzégovine, a déclaré l'Institut de santé publique.

BELGRADE

Processus d'adhésion des Balkans à l'UE. Le processus d'élargissement de l'UE dans les Balkans occidentaux sera relancé dès que l'Allemagne aura repris le flambeau de la présidence tournante du Conseil de l'UE après la Croatie —, et ce malgré les circonstances exceptionnelles liées par la pandémie, ont déclaré les participants à une vidéoconférence sur la présidence allemande de l'UE hier. Toutefois, la dynamique des négociations dépendra principalement des réformes de l'État de droit, ont-ils ajouté.

La Serbie doit retourner au travail. Le président serbe, Aleksandar Vučić, a prévenu mercredi que le pays allait connaître une situation épidémiologique plus grave à l'automne prochain, parce que la Serbie devait « travailler pour vivre » et ne pouvait plus être confinée. Par ailleurs, l'épidémiologiste Branislav Tiodorović souligne que le pic de la pandémie, causé par la reprise des événements sociaux, ne sera atteint que dans cinq à six jours dans l'État serbe.

De notre membre délégué en POlogne

Du 25 au 31 mai 2020

Sources : TVN24,Polsat, wp.plonet.pl, gazeta wyborcza, euractiv,

VIENNE

Réouverture des régions à des rythmes différents. L'Autriche envisage de rouvrir certaines régions progressivement en fonction de l'évolution de la pandémie. Selon les informations données par la chancellerie autrichienne au journal Der Standard, sur les neuf régions du pays, six n'ont enregistré aucune nouvelle infection au cours du week-end.

Mais Vienne, l'un des neuf Länder, ne fera pas partie des régions rouvertes. La gestion de la crise dans la capitale a été critiquée à plusieurs reprises ces dernières semaines, ce qui, selon les observateurs, pourrait être lié aux prochaines élections municipales qui se tiendront en automne à Vienne.

Ouverture des frontières orientales à la mi-juin. « À condition que les chiffres évoluent aussi bien qu'à l'heure actuelle », les contrôles aux frontières pourraient bientôt être allégés, a déclaré le ministre autrichien des Affaires étrangères, Alexander Schallenberg, lors d'une conférence de presse commune avec ses homologues de Hongrie, de Slovaquie et de la République tchèque, soulignant toutefois que les chefs d'État auraient le dernier mot.

Si l'ouverture des frontières avec l'Allemagne et la Suisse est également prévue pour la mi-juin, il n'y a toujours pas de calendrier concernant les frontières méridionales avec la Slovénie et l'Italie.

VARSOVIE

Małgorzata Manowska, qui dirige l'École nationale de la magistrature et le Ministère public depuis 2016 et est membre de la Cour suprême depuis 2018, a été nommée première présidente de la Cour suprême par le président Andrzej Duda. Cependant, dans la communauté juridique du pays, des voix s'élèvent suggérant qu'elle a été élue illégalement.

Par ailleurs, un rapport du Parlement européen invite l'UE à accroître la pression sur la Pologne en matière d'État de droit. Les députés de la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE) du Parlement européen, qui travaillent sur un projet de rapport sur la situation en Pologne, ont appelé les autres institutions de l'UE à une « action décisive ».

Le plan de relance franco-allemand pourrait coûter cher à la Pologne. Selon les calculs de Bloomberg et du Centre pour la recherche européenne en économie de Mannheim, la Pologne pourrait contribuer à hauteur de 2,3 à 4,5 milliards d'euros au cours des prochaines années au plan de relance de 500 milliards proposé par la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Emmanuel Macron. Cela représente entre 0,4 et 0,8 % de son PIB net.

Huit milliards d'euros pour la « transition juste ». D'après la proposition du Fonds pour une transition juste, la Pologne pourrait recevoir jusqu'à 20 % de l'ensemble du financement, soit 8 milliards d'euros (35,5 milliards de zlotys), ce qui représente le montant le plus élevé jamais accordé à un État membre.

BUDAPEST

Violation de la liberté d'expression. Mardi, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a conclu que la Hongrie avait violé la liberté d'expression en vertu de la Convention européenne des droits de l'homme lorsque le président du Parlement et député Fidesz László Kövér a interdit indéfiniment à un certain nombre de journalistes l'accès à l'institution hongroise en 2016.

Mettre fin à l'état d'urgence n'est qu'une ruse. Après que le gouvernement hongrois a soumis deux projets de loi pour mettre fin à l'état d'urgence et aux pouvoirs controversés du gouvernement, mercredi 27 mai, les organisations de la société civile ont déclaré que les règles transitoires permettraient « au gouvernement de gouverner par décret pour une autre période indéfinie, cette fois sans les garanties constitutionnelles minimales »

Interdiction du changement de genre. Le président hongrois, Ader Janos, a approuvé une loi qui interdit aux citoyens de changer légalement de sexe, une décision que les critiques considèrent comme une violation des droits des transgenres. La norme, qui change la mention « sexe » en « sexe à la naissance » sur les certificats de naissance, freine les progrès juridiques réalisés à ce jour en la matière en interdisant tout amendement du texte.

Manifestations contre la « criminalité tsigane ». Des centaines de manifestants se sont rassemblés à la suite d'une attaque à l'arme blanche qui a fait deux morts dans la capitale la semaine dernière, malgré l'interdiction des rassemblements publics, pour protester contre ce qu'ils appellent la « criminalité tsigane », rapportent les médias locaux. Le mouvement d'extrême droite « Our Homeland Movement », l'organisateur de la manifestation, a maintenu le rassemblement malgré l'interdiction de la police.

 

PRAGUE

Soutien de la production locale. Selon une proposition multipartite signée par des députés tchèques, les magasins du pays devraient vendre au moins 55 % de denrées alimentaires locales à partir de 2021, un chiffre qui devrait augmenter progressivement pour atteindre 85 % en 2027. L'initiative, qui vise à soutenir l'agriculture en République tchèque, doit être examinée par le Parlement national cette semaine.

Arrêt de l'exploitation du charbon à cause du coronavirus. Les tests généraux effectués sur tous les mineurs de la région de Darkov ont révélé 212 cas positifs de COVID-19, à la suite de quoi plus de 1 000 personnes qui étaient en contact avec les mineurs ont été mises en quarantaine. En conséquence, la région charbonnière de Darkov a arrêté ses activités minières et n'a pas pu bénéficier du relâchement national des mesures de confinement qui sont entrées en vigueur lundi 25 mai.

Parallèlement le gouvernement a décidé de lever les restrictions concernant les voyage. À partir de ce mardi 26 mai, toutes les frontières avec l'Autriche et l'Allemagne seront ouvertes et des contrôles aléatoires seront effectués. À partir de mercredi 27 mai, les Tchèques pourront se rendre en Slovaquie sans test et sans devoir subir de quarantaine, mais devront rentrer chez eux dans les 48 heures.

Limiter la durée de la récession. Il est très important pour la République tchèque de faire adopter des mesures qui permettront de réduire la récession dans l'UE à une durée minimale, relèvent les économistes qui ont pris part à une analyse publiée mercredi 27 mai dans le cadre d'un nouveau projet intitulé « Les intérêts tchèques dans l'UE ».

Selon ces économistes, il est dans l'intérêt de la République tchèque que l'UE suscite des investissements massifs et garantisse la solidarité entre les pays. Ceux-ci devraient se concentrer sur le redémarrage d'une production importante en Europe, sur la numérisation permettant le travail à distance et sur la préparation de crises de longue durée liées à la sécheresse et au changement climatique, ont-ils ajouté.

Désaccord catégorique. Le Premier ministre tchèque, Andrej Babiš, ne soutient pas l'idée d'une dette commune de l'UE et est en profond désaccord avec la répartition du nouveau fonds de relance. « Je rejette catégoriquement l'idée que le chômage doive jouer un rôle important dans ce dispositif », a déclaré l'homme politique, en affirmant que « les pays qui ont réussi à maintenir un faible taux de chômage même en période difficile ne doivent pas être sanctionnés ». Le ministre souhaite que la proposition soit calculée en fonction du revenu national brut (RNB) et non du produit national brut (PIB).

SOFIA

 Le journaliste bulgare Georgi Alexandrov a été retrouvé mort à proximité d'une canalisation d'égout endommagée sur les côtes de Varna, la plus grande ville portuaire de Bulgarie. La canalisation a pollué la baie de Varna pendant près de neuf mois, provoquant une catastrophe environnementale, avant que les autorités ne décident d'agir. Selon les premières informations, le journaliste se trouvait sur les lieux pour enquêter sur cette affaire, mais les causes de sa mort restent encore floues.

La Bulgarie ouvre les jardins d'enfants. Alors que les autorités bulgares ont commencé à ouvrir les jardins d'enfants dans tout le pays après une période de fermeture de deux mois et demi, les experts médicaux demandent instamment aux personnes qui peuvent s'occuper des enfants à la maison de ne pas les renvoyer dans ces structures. La semaine dernière, la Bulgarie a enregistré une baisse constante des cas actifs de COVID-19 (environ 1 450 aujourd'hui) et s'attend à ce que le volet sanitaire de la crise prenne fin d'ici à la mi-juin.

La société civile oblige le gouvernement à reconsidérer sa décision sur un nouvel hôpital pédiatrique. Le gouvernement a renoncé à son projet de transformer une ruine de 12 étages, construite pendant les dernières années du communisme et abandonnée depuis, en un hôpital pédiatrique à Sofia. La capitale est la seule ville européenne qui ne dispose pas d'un hôpital pédiatrique.

BUCAREST

Nouvelle tentative d'imposer les produits locaux. Après une tentative infructueuse pour obliger les supermarchés à vendre au moins 51% de produits alimentaires issus de la production locale, les députés roumains tentent maintenant d'imposer aux entités publiques l'obligation de cesser d'acheter des aliments importés.

Annulation d'un accord nucléaire avec une entreprise chinoise. Le gouvernement roumain a demandé au fournisseur d'énergie publique Nuclearelectrica de mettre fin à son partenariat avec la China General Nuclear Power Corporation, au travers duquel les entreprises comptaient construire deux nouveaux réacteurs dans l'unique centrale nucléaire du pays, à Cernavoda. Nuclearelectrica, qui exploite déjà deux réacteurs de 700 mégawatts dans cette centrale, examinera les possibilités de poursuivre le projet d'ouverture de deux autres réacteurs.

Le Premier ministre roumain s'est entretenu avec Angela Merkel de la situation des travailleurs saisonniers. Le Premier ministre Ludovic Orban a eu un entretien téléphonique avec la chancelière allemande, Angela Merkel, au cours duquel ils ont discuté des droits des travailleurs saisonniers roumains employés en Allemagne. Selon un communiqué de presse du gouvernement roumain, Angela Merkel a indiqué à Ludovic Orban que le gouvernement fédéral avait entamé des procédures pour modifier la législation afin d'accroître la protection et de garantir les droits des travailleurs saisonniers.

Le ministre roumain du Travail s'est récemment rendu en Allemagne après de multiples reportages dans les médias faisant état de mauvais traitements infligés aux citoyens roumains travaillant dans des fermes ou des usines de traitement de viande. Parmi les problèmes recensés figure l'impossibilité de respecter les règles de distanciation sociale.

Législation pour les saisonniers. Le Parlement européen débattra et votera une résolution concernant la situation des travailleurs saisonniers lors de sa session plénière de juin, a déclaré le président du groupe politique Renew Europe, Dacian Cioloș. Divers cas de travailleurs saisonniers roumains vivant dans de mauvaises conditions en Allemagne et aux Pays-Bas, notamment pendant la pandémie, ont été rapportés par les médias.

 « Il est nécessaire d'avoir une législation plus claire dans l'UE concernant les contrats des travailleurs saisonniers, leurs droits sociaux et les conditions dans lesquelles ils travaillent, tant dans l'agriculture que dans la construction, le tourisme ou l'aide sociale », a soutenu Dacian Cioloș. L'eurodéputé roumain a déclaré que les problèmes récents rencontrés par les Roumains en Allemagne ont révélé le manque de normes communes en la matière, un problème que l'Europe met de côté depuis des années et qui ouvre la porte à des abus.

ZAGREB

Conclusion d'un accord sur les salaires. Le ministre croate du Travail, Josip Aladrović (HDZ, PPE), a annoncé que le gouvernement avait finalement conclu un accord avec les syndicats du secteur public sur l'annexe de la convention collective de base et sur les indemnités de vacances. Le gouvernement ne voulait pas réduire les salaires des travailleurs du secteur public, mais a demandé aux syndicats de reporter temporairement une augmentation de la base salariale déjà convenue, en raison de la crise du coronavirus.

LJUBLJANA

Répercussions du COVID-19 sur l'économie slovène. En mai, le nombre moyen de chômeurs en Slovénie dépassera les 90 000, soit 16 % de plus qu'à la même période l'année dernière. Un chômeur sur quatre vient du secteur de la restauration, a déclaré Bojan Ivanc, analyste en chef à la Chambre de commerce et d'industrie slovène, au journal Delo.

PODGORICA

Le Monténégro fait la cour aux touristes. Moins de deux mois après avoir détecté le premier cas de coronavirus sur son territoire, le Monténégro est le premier pays d'Europe à ne plus enregistrer aucun cas de COVID-19 — une réussite qui, espère le petit État de l'Adriatique, attirera les touristes cet été.

 

11 au 17 mai 2020

de notre membre délégué en Pologne 

Sources : TVN24,Polsat, wp.pl, onet.pl, gazeta wyborcza, euractiv,

VARSOVIE

Nouvelle proposition pour les élections. Le parti au pouvoir, Droit et Justice (PiS), présentera au Parlement une nouvelle proposition ce mardi 12 mai sur la manière de conduire les élections présidentielles. Le parlement devrait se prononcer dans la soirée. La proposition favorise le vote en personne, le vote par correspondance n'étant qu'une option. Alors que les responsables politiques du PiS qualifient la proposition de « compromis » et de bonne solution, le ministre de la Santé, Łukasz Szumowski, s'en tient à ses propos précédents et prône uniquement le vote par correspondance.

Le conseil de la plateforme civique a pris la décision. Le candidat à la présidence de la République de Pologne sera Rafał Trzaskowski, président de Varsovie, et non Radosław Sikorski, ancien ministre des Affaires étrangères, actuel eurodéputé.
- De mauvaises élections injustes en mai grâce au maréchal Kidawa Błońska n'auront pas lieu. Je l'en remercie - a déclaré Borys Budka, chef de PO. - Dans cette situation, nous avons dû choisir un nouveau candidat. Rafał Trzaskowski a obtenu une recommandation unanime.

- Modern recommande également à l'unanimité Trzaskowski." Je suis absolument convaincu que la Coalition civique et Rafał Trzaskowski gagneront cette élection dans le style dans lequel Rafał a remporté Varsovie" - a déclaré Adam Szłapka, le chef de Nowoczesna. Trzaskowski était également soutenu par Barbara Nowacka, chef de file de l'initiative polonaise, et Małgorzata Tracz et Wojciech Kubalewski, coprésident des Verts. Moderne, le groupe Nowacka et les Verts forment ensemble la Civic Coalition.

- "Le monde change, nous en sommes témoins, nous devons tous trouver la réponse aux problèmes de sécurité urgents liés à l'emploi. Et nous trouverons la réponse" - a déclaré Rafał Trzaskowski. - "Je me présente devant l'État en tant que candidat à la présidence de la République de Pologne, assumant la responsabilité de lutter pour une Pologne démocratique, un État fort. Une dernière chose est en train de changer - nous allons tous aux élections. Grâce à l'opposition, aux gouvernements locaux, à la position dure du Sénat et à Kidawa Błońska, nous allons organiser des élections qui seront sûres, universelles et secrètes" - a déclaré Trzaskowski.

PRAGUE

Les Tchèques pourront tomber le masque. Le port du masque dans les espaces publics extérieurs ne sera plus obligatoire à partir du 25 mai, a décidé le gouvernement tchèque lundi 11 mai, après que les Tchèques ont dû porter des masques dans tous les espaces publics depuis le 19 mars, ce qui les place parmi les premiers en Europe à avoir adopté cette mesure. Le port du masque restera toutefois obligatoire dans les magasins, les institutions et tous les espaces publics fermés, y compris les transports publics.

Cette décision confirme la volonté du gouvernement de lever les mesures restrictives plus tôt que prévu. Lundi 11 mai, les centres commerciaux, les salons de coiffure et d'autres commerces ont rouvert leurs portes, alors que les restaurants peuvent servir leurs clients dans des jardins extérieurs.

Lutte contre la sécheresse. La République tchèque est confrontée à la pire sécheresse dans le pays depuis 500 ans, ce qui a détourné l'attention du gouvernement et du public de la pandémie.

Le Ministère de l'Environnement du pays a proposé de modifier une loi afin que des systèmes de récolte des eaux de pluie soient installés sur chaque nouveau bâtiment — une mesure qui pourrait prendre effet à partir de janvier 2021. « Une évacuation des eaux de pluie vers le réseau d'égouts ne serait possible que dans ces cas-là, lorsqu'il n'y a pas d'autre solution de gestion de l'eau », a déclaré le ministre de l'Environnement,

Le budget de la défense inchangé. Le gouvernement tchèque ne prévoit pas de réduire ses dépenses dans le domaine de la défense en raison de la crise économique provoquée par le COVID-19, a déclaré le Premier ministre, Andrej Babiš, à la télévision nationale hier. Après avoir acheté près de 50 000 gilets pare-balles, le ministère de la Défense, Lubomír Metnar, négocie actuellement son plus gros achat à ce jour : des véhicules blindés de transport de troupes d'une valeur de 1,9 milliard d'euros, pour remplacer les anciens qui datent de l'ère soviétique.

BRATISLAVA

La banque centrale slovaque défend la BCE. "La BCE protège le projet européen, elle ne le met pas en danger", a déclaré Peter Kažimír, le gouverneur de la banque centrale de la Slovaquie et un membre du conseil des gouverneurs de la BCE, à Reuters. Ses propos faisaient référence à la récente décision de la Cour constitutionnelle allemande de condamner le programme de la BCE d'achat d'urgence de la dette au cours de la pandémie.

« La Cour de justice européenne est seule habilitée à décider des actions de la BCE », a indiqué Peter Kažimír, ajoutant que « la Banque centrale européenne [n'était] pas le méchant de l'Europe ou de l'européanisme, au contraire ». 

ZAGREB 

Un coup dur pour l'économie. Le conseil du tourisme croate prévoit que, d'ici à la fin de l'année, seul 30 % du chiffre d'affaires de l'année dernière sera réalisés dans ce secteur, considéré comme l'un des piliers de l'économie du pays. Le ministère a rappelé qu'en raison des restrictions liées au COVID-19 imposées dans le monde entier, le tourisme croate connaissait une baisse de 74 % de son chiffre d'affaires et de 66 % de ses nuitées.

Discussion sur le tourisme et les transports. Le Premier ministre croate, Andrej Plenković, a déclaré que le gouvernement avait entamé des pourparlers avec la Commission européenne sur le tourisme et les transports. Selon le Premier ministre, la Croatie, dans le cadre de sa présidence du Conseil de l'UE, veut mettre l'accent sur le tourisme, industrie importante dans de nombreux États membres.

BUDAPEST

Guerre des lettres. « Actuellement, la lutte contre l'épidémie consomme toute mon énergie et ma force », a écrit le Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, en réponse à la lettre du Président du Parlement européen, David Sassoli, qui l'invitait personnellement à Bruxelles ce jeudi 14 mai pour participer au débat sur la loi controversée de Budapest sur le COVID-19. La ministre hongroise de la Justice, Judit Varga, représentera le gouvernement du pays lors du débat, a confirmé le Premier ministre.

Arrestations inquiétantes. Deux hommes soupçonnés de « semer la panique » en critiquant le gouvernement sur les réseaux sociaux ont été arrêtés il y a quelques jours. Toutefois, aucune accusation n'a été portée, et l'opposition politique craint que cette arrestation ne soit une tentative du gouvernement d'intimider les détracteurs de sa loi controversée, qui accorde les pleins pouvoirs au Premier ministre, Viktor Orbán.

L'état d'urgence pourrait prendre fin d'ici à la fin juin. Le gouvernement hongrois espère pouvoir mettre fin à « l'état d'urgence » d'ici à la fin juin, a déclaré jeudi 14 mai le ministre du cabinet du Premier ministre, Gergely Gulyas. Les restrictions de circulation ont déjà été assouplies dans tout le pays, à l'exception de Budapest et du comté qui l'entoure. Ces mesures vont désormais être assouplies pour le comté, mais le gouvernement doit encore prendre une décision concernant la ville de Budapest.

 BELGRADE

200 000 personnes au chômage. Depuis que les mesures restrictives ont été imposées pour lutter contre la pandémie, environ 200 000 personnes ont perdu leur emploi en Serbie, ce qui correspond à environ 8 % des personnes employées en février, y compris les travailleurs informels et indépendants, selon une étude du groupe d'initiative de développement SeConS

BUCAREST

Dernier jour d'urgence. Ce jeudi 14 mai marque le dernier jour de l'état d'urgence en Roumanie, mais aucune indication n'a encore été fournie sur l'évolution des mesures à partir de vendredi. Le gouvernement prévoit de remplacer l'état d'urgence par un état d'alerte, mais celui-ci ne sera pas appliqué avant le 18 mai pour des raisons administratives. La Roumanie risque donc de se retrouver sans restriction pendant le week-end.

SOFIA

Lassitude face aux restrictions. Près de 60 % des Bulgares déclarent n'observer qu'une partie des mesures de distanciation physique ou ne pas les observer du tout, malgré les appels à respecter ces mesures, selon une étude menée par l'agence d'études sociales et de marché Afis.

LJUBLJANA

La Slovenie déclare la fin de l'épidémie. Le gouvernement slovène a annoncé jeudi 14 mai la fin officielle de son épidémie de coronavirus, devenant ainsi le premier pays européen à le faire, après que les autorités ont confirmé moins de sept nouveaux cas de coronavirus par jour au cours des deux dernières semaines.

 

Situation en Europe centrale  du 04-10.05.2020

de notre membre délégué en Pologne 

Sources : wp.plonet.pl, TVN24 (Pologne), Euractiv Europe

VIENNE

Rapport de police sur le foyer de contagion d'Ischgl. La station de ski d'Ischgl, dans les Alpes tyroliennes, est devenue un point chaud tristement célèbre pour le COVID-19 en mars, lorsque les dirigeants locaux ont décidé de maintenir les hôtels et les bars ouverts. Le procureur a commencé à enquêter sur la ville sur la base de « suspicions de mise en danger d'autrui par négligence » par des maladies transmissibles. Après avoir reçu un rapport de police de 1 000 pages, le procureur a souligné que le document était « très détaillé et complet », mais que la décision d'ouvrir ou non une enquête sur la négligence des politiciens tyroliens ne serait pas prise cette semaine

Prolongation des contrôles aux frontières avec l'Italie et la Slovénie. Les contrôles aux frontières de l'Autriche mis en place pour freiner la propagation du coronavirus seront effectués jusqu'à la fin du mois, alors qu'ils devaient initialement être supprimés ce jeudi 7 mai, a annoncé le Ministère de l'Intérieur mercredi. D'ici là, les personnes souhaitant traverser la frontière devront présenter un certificat confirmant qu'elles ont été testées négatives au COVID-19 au maximum quatre jours auparavant.

Austrian Airlines risque l'insolvabilité. La compagnie nationale autrichienne, Austrian Airlines AG, a annoncé qu'elle licencierait 1 100 de ses 7 000 employés d'ici à 2023, tandis que ceux qui restent verraient leurs salaires réduits d'au moins 13 %, avec des réductions potentiellement encore plus importantes pour les hauts revenus, selon les médias. Le groupe continue à mener des négociations avec le gouvernement pour assurer sa survie, mais le secrétaire d'État au ministère autrichien de l'Environnement et des transports, Magnus Brunner (ÖVP), a déclaré que l'insolvabilité du transporteur national ne pouvait pas être exclue. (Philipp Grüll, Euractiv Allemagne)

BUDAPEST

Le pays dirigé par Viktor Orban dégringole dans le classement de l'ONG américaine Freedom House, au point d'être le seul pays d'Europe exclu du clan des démocraties.

La Hongrie est le premier État membre de l'UE à disparaître de la liste des démocraties, selon l'ONG américaine Freedom House. Le pays « a connu la plus forte baisse jamais enregistrée dans le rapport "Nations in transit" », puisqu'il est passé cette année d'une démocratie semi-consolidée à un régime hybride.

« Le gouvernement du Premier ministre Viktor Orbán en Hongrie [...] a abandonné toute prétention de respecter les institutions démocratiques », indique le document. Après avoir été l'un des trois premiers pays démocratiques en 2005, « en 2020, il est devenu le premier pays à descendre de deux catégories de régime et à quitter entièrement le groupe des démocraties ». Le rapport précise que de nouveaux secteurs ont été touchés en 2019, notamment l'éducation et les arts. (Vlagyiszlav Makszimov | Euractiv.com)

 

VARSOVIE

La Pologne  en froid avec la CJUE. Kamil Zaradkiewicz, que le président Andrzej Duda a nommé 1er président par intérim de la Cour suprême à partir du 1er mai, a rétabli mardi 5 mai la chambre disciplinaire de la Cour suprême, ce qui contrevient à la décision de la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE). La chambre disciplinaire ne se prononcera cependant pas avant une décision finale de la CJUE ou un arrêt de la Cour constitutionnelle sur la compétence de la Cour de l'UE à l'égard du pouvoir judiciaire polonais.

Le dernier rapport « Nations in transit » de l'ONG Freedom House considère la Pologne comme une démocratie semi-consolidée, avec 65,48 % du total des points. Le parti Droit et justice (PiS), à la tête du pays, est accusé de vouloir « transformer [le pouvoir judiciaire] en un outil politique flexible » et de prendre le contrôle du tribunal constitutionnel. L'évaluation de l'indépendance du pouvoir judiciaire a baissé de 0,25 point par rapport à la note de l'année dernière (elle s'élève désormais à 3,5 points sur 7).

Pas d'élections présidentielles le dimanche 10 mai. Les élections présidentielles polonaises n'auront pas lieu dimanche 10 mai, ont déclaré aux téléspectateurs le président du parti Droit et Justice (PiS), Jaroslaw Kaczynski, et le chef de l'accord de coalition, Jaroslaw Gowin, lors d'un débat à la télévision nationale avec tous les candidats. La nouvelle date des élections reste pour l'heure inconnue. (Barbara Bodalska, Euractiv Pologne)

PRAGUE

« Nous devons chercher notre propre voie ». Plusieurs instituts de santé tchèques développent conjointement un vaccin sur le COVID-19 qui a maintenant atteint sa phase de laboratoire, a déclaré le ministre de la Santé, Adam Vojtěch, ajoutant qu'en cas de succès, le vaccin serait testé sur des souris. « Il y a un tel embargo sur les connaissances que nous devons chercher notre propre voie », a pour sa part déploré la députée Věra Adámková du parti ANO (Renew) au pouvoir, qui se trouve également à la tête de l'équipe de recherche commune.

Niveau d'immunité très faible. Une étude sur l'immunité collective menée par le ministère tchèque de la Santé montre que le nombre de cas de coronavirus non signalés en République tchèque est faible, tout comme le niveau d'immunisation. Des tests ont été effectués fin avril sur 27 000 participants, dont 107 seulement avaient des anticorps contre le COVID-19. « Nous n'avons plus un problème général d'augmentation du nombre de patients testés positifs en République tchèque, mais nous avons des épicentres locaux », a déclaré le ministre de la Santé, Adam Vojtěch, qui a présenté les résultats de l'étude mercredi.

Le Premier ministre doit choisir. Les autorités tchèques doivent faire face au conflit d'intérêts persistant du Premier ministre, Andrej Babiš, qui continue d'exercer son influence sur l'exploitation Agrofert et de tirer profit des fonds de l'UE, estiment les députés de la commission du contrôle budgétaire du parlement, jeudi 7 mai. La commission a discuté d'un rapport de la mission des députés européens en République tchèque qui a eu lieu en février, et a appelé le Premier ministre à démissionner, à vendre ses intérêts commerciaux, ou à cesser de recevoir des subventions publiques si son conflit d'intérêts présumé est prouvé. La Commission européenne, pour sa part, devrait mettre fin à toutes les subventions à Agrofert et appliquer systématiquement le principe de tolérance zéro, estiment les députés.

Traitement du COVID-19 au Mali. Le nouveau commandant de la mission de l'UE au Mali, le général tchèque Frantisek Ridzak, a déclaré à l'Agence de presse tchèque qu'il s'occuperait non seulement de la formation des troupes maliennes et de l'avenir de la mission, mais aussi des mesures de quarantaine liées au coronavirus dans le pays. À partir du 12 juin, le général assumera pendant six mois le poste de commandant de la mission militaire de l'UE visant à contribuer à la formation des forces armées maliennes (EUTM Mali), qui compte plus de 700 soldats originaires d'une vingtaine de pays.

BUCAREST

La procureure générale de l'UE gagne son procès contre la Roumanie. Laura Codruta Kovesi, procureure en chef du parquet européen récemment créé, a été licenciée à tort de son poste de cheffe de la direction anticorruption de Roumanie, selon la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). La Cour a statué en faveur de Mme Kovesi, relevant qu'elle avait été licenciée pour avoir critiqué les modifications apportées aux lois sur la corruption et que son droit à un procès équitable et à la liberté d'expression avait été violé par l'État.

SOFIA

En vacances avec l'argent de l'État. Les citoyens bulgares recevront des bons du gouvernement pour les vacances d'été, mais ceux-ci ne s'appliqueront qu'aux stations balnéaires bulgares, a annoncé le gouvernement, dans une tentative de soutenir l'industrie touristique locale. Celle-ci génère environ 11 % du PIB de la Bulgarie et a été gravement affectée par la crise du coronavirus

Causes de contagion. L'augmentation des cas de COVID-19 en Bulgarie est en grande partie due aux personnes qui arrivent de l'étranger par avion et aux groupes de cas dans les maisons de retraite, ont déclaré les autorités jeudi 7 mai. Le nombre total de cas confirmés dans le pays s'élève à 1 829, dont 192 sont des membres du personnel médical. (Krassen Nikolov, Euractiv Bulgarie)membres du Bundestag et du Parlement européen, y compris par le propre parti de Horst Se

Aides d'État en faveur des compagnies aériennes locales. L'Association bulgare du capital industriel souhaite que l'État subventionne 6 000 euros pour chaque vol charter vers la Bulgarie opéré par une compagnie aérienne bulgare pendant deux ans après la levée de l'état d'urgence. Si le gouvernement accepte la proposition, il devra payer pour 900 à 1 000 vols par mois.

ZAGREB  

Déclaration de Zagreb. La perspective européenne, l'engagement des pays des Balkans occidentaux envers l'UE et la coopération dans la crise du coronavirus sont des éléments clés de la déclaration qui sera adoptée à Zagreb ce mercredi 6 mai, a déclaré le ministre des Affaires étrangère, Gordan Grlic Radman. Il s'agit de l'événement phare de la présidence croate de l'UE. Gordan Grlic Radman a rappelé que la Macédoine du Nord et l'Albanie avaient reçu le feu vert pour entamer leur parcours vers l'adhésion à l'UE, ce qui, selon lui, constitue « un grand succès croate ».

Mieux préparés qu'en 2008. Bien que l'économie croate risque de chuter de 9,1 % à cause du COVID-19, le pays reste mieux préparé que lors de la crise financière de 2008 et devrait se redresser rapidement en 2021, a indiqué la Commission européenne dans ses dernières prévisions. La Croatie est l'un des cinq États membres où l'activité économique devrait revenir au niveau du quatrième trimestre de 2019 d'ici la fin de l'année prochaine, a déclaré mercredi le commissaire européen à l'économie, Paolo Gentiloni. (Karla Junicic | Euractiv Hongrie)

Plaidoyer en faveur de la zone euro. Le Premier ministre, Andrej Plenkovic, a déclaré que la Croatie serait dans une meilleure situation si elle était membre de la zone euro, lors d'une session du conseil national pour l'introduction de l'euro comme monnaie officielle de la Croatie. « Nous aurions un financement dans les situations de crise via le mécanisme européen de stabilité, qui fournit des prêts aux membres de la zone euro et dont la capacité est de 700 milliards d'euros », a-t-il déclaré. 

 
SITUATION EN EUROPE CENTRALE  (remis à jour régulièrement)
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