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Publié par IRCE - Institut de Recherche et de Communication sur l'Europe - Une nouvelle vision européenne

Au moment où les troupes ukrainiennes et "rebelles" s'écartent un peu sur la zone de font de l'est, respectant ainsi les accords, l'on reparle d'une certaine proposition sur les réalités de la Crimée, omme avancée dans cet ancien article de 2014 et qui avaient été reprises par les responsables étasuniens et turques envers les russes.

Pourquoi ne pas parvenir ensuite à un statut spécial une fois les relations normalisées ? Un statut psécial... comme UK pourrait aussi bénéficier comme la Norvège, tout en étant toujours rattaché à l'UE. Arrêtons nos barrières psychologiques pour passer à des négociations raisonnées.

Voir également le numéro spécial sur l'Ukraine où l'on retrouve le problème des soldats "non officiels" envoyés en Crimée et dans l'Est de l'Ukraine mais que Vladimir Poutine va bien devoir justifier certaines morts sans cette fois  bénéficier d'un effaçage comme cela a été le cas pour les débuts de l'Afghanistan. et la chute de l'URSS.

Dans un précédent article, je rappelais d’une part les anciens événements d’Europe de l’Est et le fait que V. Poutine avait évoqué Chypre ; d’autre part le gain maximal espéré par le peuple et le fait que l’ancien président ukrainien perdrait s’il partait ; et enfin la MEilleure SOlution de Rechange et le gain minimal qu’il était nécessaire de laisser aux Russes qu’il faut comprendre sur cette région particulière comme sur la Syrie, comme je l’ai déjà préconisé. Nous y sommes quasiment !

Rien ne dit que la République autonome de Crimée, qui a choisit néanmoins de rester rattachée à l’Ukraine en 1992, se serait soulevée comme la fait l’Ossétie du Sud et que l’Ukraine aurait voulu la récupérer comme la Géorgie, qui affiche bien fort qu’elle est dans l’OTAN. Mais cette fois, V. Poutine a pris les devant pour s’octroyer sa MESORE de peur de ne rien obtenir. Au-delà de protéger sa flotte de Sébastopol et de reprendre par là même la flotte ukrainienne, il essaie au moins de faire le deuil de Kiev, maire des villes russes. Ainsi, V. Poutine n’est pas intervenu à Kiev ou n’a pas eu le temps de le faire et sauve la face avec la Crimée qui est plus ou moins Ukrainienne en fonction des lunettes que l’on met, et tant pis pour les russophones du continent qui commencent à réagir par abandon.

Certes, pour l’instant avec un centaine de morts et sans encore de guerre officielle, la Russie s’est servie avec une situation moins gagnante pour elle. Même avec ses forces spéciales déjà sur place le mois dernier, elle aurait pu difficilement installer la limite sur le continent et a donc préféré venir « défendre » la péninsule en répondant à l’appel du nouveau premier ministre fraîchement et rapidement nommé, comme avant dans certains pays de l’Est, en ravivant la psychose de l’agressivité de l’Ouest. Profitons-en pour rappeler que le Pacte de Varsovie s’est constitué après la formation de l’OTAN qui s’est constituée pour contrer un risque d’invasion et de privation de liberté.

Viktor Yanukovych, l’ancien président ukrainien réfugié en Russie, a fait une conférence de presse qui n’a pas été suivie à Kiev, déjà passée à autre chose et dans laquelle il essayait de justifier l’incohérence budgétaire d’un rapprochement avec l’UE, de par notamment les ajustements à réaliser comme l’écartement des rails des trains etc. Il oubliait que cette intégration n’allait pas se faire d’un coup de baguette magique et que les fonds structurels étaient là pour cela d’ailleurs en réglant le problème de la minorité russe, d’ailleurs peu réglée dans les pays baltes. V. Poutine parent mi promoteur mi persévérant dirigeant avec force, semble le lâcher sans doute pour s’être sauvé car il aurait été attrapé et jugé et Dieu seul sait la suite, et surtout n’avoir pas su se faire respecter.

Barack Obama agite la règle et le droit international. Mais s’il veut éviter les armes, une négociation raisonnée doit s’élaborer désormais sur le fond et non sur les positions, sur le dialogue et non sur la force, en considérant les affaires de personnes et l’histoire avant de les évacuer pour une approche objective sur les faits. Il faut considérer les hommes, les intérêts, les options, les solutions et les critères, voire s’en remettre à une tierce personne pour agir de façon équilibrée comme la fait la Suisse pour la Géorgie mais comme pourra peut être aussi le faire l’égérie Olga Timochenko.

Sans se montrer faible et sauf à vouloir protéger aussi sa flotte ou dire que la Crimée n’est finalement pas libre de son destin, les Ukrainiens europhiles, qui appellent les Etats-Unis comme d’autres pays de l’Est avant elle, peuvent aussi considérer que de la Crimée, qui promulgue ses lois et qui est indépendante économiquement, aurait très bien pu ne pas rester mariée à l’Ukraine. Sinon V. Poutine saisira l’occasion pour parler de jusqu’auboutisme et pourra intervenir officiellement militairement avec l’accord très symbolique du Conseil de la Fédération. Comme pour l’Ossétie du sud, pays occupé par les uns, libre voire annexé par les autres, cette autre MESORE cachée permettra d’attendre que tout le monde rentre dans l’Europe en évitant une possible guerre qui risquerait cette fois de nous déstabiliser fortement, à moins qu’elle ne contribue encore une fois à nous renforcer.

FC

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