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Publié par IRCE - Institut de Recherche et de Communication sur l'Europe - Une nouvelle vision européenne

Après l'action de la Banque Centrale Européenne qui aurait du prendre depuis longtemps l'exemple suisse de plafonnement du cours de la monnaie, l'euro a retrouvé un cours plus faible. Nous n'entendons donc plus pour un temps les détracteurs de la monnaie Quelles en sont les réalités ?

Nous avons pu profiter d'un euro fort pour mieux acheter à l'étranger et faire reconnaître cette monnaie comme référence notamment pour le pétrole.

L'euro plus faible procure une meilleure négociation ou une meilleure marge et réoriente certains achats sur l'Europe au sein d'une même monnaie (n'oublions pas que la France et l'Allemagne sont entre eux principaux partenaires commerciaux au sein d'une même monnaie).

Paradoxalement, cela ne gêne pas les Etats-Unis qui demandent désormais un relèvement du dollar pour assainir leur économie, ayant profité d'une monnaie faible avec désormais ses limites. En économie, le cycle est naturel et perpétuel.

Au remarques nombreuses me faisant reconnaître que le système de l'ECU fonctionnait bien entre entreprises, je répondrai, en tant qu'économiste et ancien partenaire euro de la banque de France, que je fonctionnais moi même avec l'ECU depuis 1992 pour les statistiques armement, qu'il était dommage de ne pas faire profiter d'une monnaie commune à la population et que si l'Euro est donc une bonne chose car il a endigué la crise, a évité une spéculation "gratuite" entre monnaie pour simplement enrichir "le monde de la finance", a endigué et gommé une certaine inflation (peu de produits ont vraiment augmenté), a permis une plus grande concurrence et un accès à certains produits, a permis des taux d'intérêt très bas (et a hélas permis à certains pays de se croire plus riche du jour au lendemain), c'est surtout le PASSAGE A L'EURO qui fut mal géré car souvent la recherche de l'unité d'euro sur des produits de consommation courants, comme l'unité de dollar, a augmenté les prix sans augmenter les salaires qui permettaient de les acquérir.

La rigueur demandée au Etats, notamment aux plus fragiles, n'a rien à voir avec l'Euro mais dans certains cas est en relation avec les co-engagements demandés par l'Union, ou par des règles fiscales trop peu encadrées pour rentrer dans un système mutuel

c'est en ce sens qu'il faut prévoir des groupements de fonctionnement mais cet intervention impose une prise de décision au niveau des compétences exclusives (lois / règlements voir dossier sur la prise de décision au sein de l'UE) et que nous avons besoin de votre soutien au sein de l'IRCE et en tant que citoyen

F CHARLES

Président de l'IRCE

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