BREXIT : LA CARTE JURIDIQUE ET PARLEMENTAIRE BRITANNIQUE
La première réaction pourrait être que le Royaume-Uni a encore trouvé une pirouette de négociation pour rester ancré dans cette Europe qui finalement risque de lui manquer.
Si le Brexit était une chance, ce n'était pas forcément pour la séparation avec le Royaume-Uni mais pour la planche à secousse de réflexion qu'il procurait pour continuer à avancer dans une certaine remise en question.
A l'instar de la France, qui a su faire passer un texte remanié alors que le peuple avait dit non à un "pavé documentaire insoluble", la Haute Cour de Londres vient de sortir une carte, ou un lapin du chapeau, pour annuler, retarder, voire, comme pour la fin des essais nucléaires français, mieux quitter en façon réfléchie.
Elle considère qu'une "consultation" ne peut remettre en question l'engagement du Parlement.
Au delà des considérations lobbyistes, on peut estimer qu'elle a raison au moment où, d'une part justement une des quatre revendications britanniques était le renforcement du poids des parlements nationaux mais sans une substitution par le peuple et, d'autre part on reproche aux institutions de ne pas suivre et d'appliquer certaines règles juridiques.
Ci-après un article d'un correspondant de Londres des Echos
FC
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