COOPERATION PERMANENTE STRUCTUREE POUR LA DEFENSE EUROPEENNE : LE MODELE DE L'I.R.C.E.
Même si, comme le disent certains sénateurs français de la commission de défense, c'est la France qui est la plus active, il convient souvent de considérer que l'Europe n'est pas la France, ni un groupe de pays qui en est favorable, même s'il faut bien entendu en valoriser ses apports et son dynamisme qui doit néanmoins rester mesurable, réaliste, réalisable au sein de certaines réalités.
C'est ce que nous développons, parfois en désaccord avec la position française sur la place à donner au multilatéralisme, au bilatéralisme et aux "groupes de cohérence" sur la méthode pour y parvenir mais en interdépendance consensuelle "à l'Allemande" avec un maximum de pays européens et ce qui vient d'être adopté lundi par les ministres des affaires étrangères (et non de la défense..) sauf le Royaume-Uni, le Danemark, l'Irlande, le Portugal et Malte, et Madame la Haute représentante de la diplomatie européenne en tant que Coopération Permanente Structurée.
A noter que dans ce cas, la France désirait davantage un noyau dur alors que le président Macron insistait, dans un dernier discours, sur le bilatéralisme. Gare à la prise de judo que l'Europe risque de faire à la France en utilisant toute son énergie...
Cette PESCO vise pour l'instant plus à préparer le terrain du paquet défense présenté par JC JUNKER, avec ouverture par la chancelière allemande qu'à trouver encore les solutions de fonctionnement en opération.
Misons que cette solution travaillera pour notre idée de gouvernance européenne au sein de l'OTAN, vecteur d'intégration européenne comme nous en parlerons très prochainement avec un de ses représentants.
Des demandes d'intervention à l'ancienne ministre et au député européen Danjean sur la force motrice française de défense sont restées sans réponses
Ci-après le rappel de nos propositions Défense, Sécurité et Relations internationales élaborées avec une large concertation non uniquement française.