REJET ALSTOM SIEMENS : REALITES A CHARGE ET A DECHARGE, CONCURRENCE OU GEOPOLITIQUE ?
Le rejet de la fusion Siemens Alstom sera sans doute abordé mercredi avec l'Ambassadeur d'Allemagne
Reprenons certaines réalités
les gouvernements français et allemands ont poussé le dossier proposé par les industriels
ce rapprochement aurait constitué un ensemble plus fort au niveau européen peut-être au détriment de certains autres industriels européens mais qui existent bien et sans doute à d'autres non européens qui se sont réjouis et au détriment du consommateur mais est-ce interdit d'acheter à l'étranger ou alors le Buy European Act existe-t-il déjà ?
Airbus a t il créé l'Europe ou l'Europe a t elle créé Airbus, mais en tout cas n'a pas de concurrence en Europe sur ce type d'appareil
La commission rejette pour cause de domination sur les train à grande vitesse et la signalisation et n'a pas de preuve de concurrence chinoise ni de début d'implantation alors que tous les pays du centre ont passé ensemble un convention de financement avec la Chine pour les infrastructures de transport et certains trains
La Commission se protège derrière d'une part le fait qu'elle n'a rejeté que quelques dossiers, comme le fait de ne plus laisser passer les plaintes de concurrence déloyales notamment avec les GAFA et d'autre part le fait que ce sont les Etats qui ont décidé ces règles qu'elle applique désormais certes peut etre à sa façon ou peut être influencée par certaines parties mais lesquelles...
les entreprises ne font pas appel
la France demande une modification des règles actuelles de concurrence, décidée par les Etats et appliquée par fois rudement par la Commission,
Les salariés d'Alstom se réjouissent, l'action Alstom repart, Siemens plonge. Bombardier canadien se réjouit
Nous en parlerons au salon SIFER et lors de notre journée BUY EUROPEAN ACT le 5 juin
FC