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Publié par I.R.C.E. - Institut de Recherche et de Communication sur l'Europe - Le Think et Do Tank des dynamiques européennes

Intervention E. LEVACHER, Pdt d’ARQUUS

Conférence IFRI

« L’industrie de défense terrestre au défi de l’économie de guerre »

Février 2023 - (commentaires FC, en ligne du Parlement européen)

 

E. LEVACHER aborde dans une première partie des généralités en oubliant les bases du dialogue Etat-Industrie et certains exemples très importants que l’interviewer non spécialiste aurait pu aussi lui poser, définit ses axes propres mais aborde aussi son secteur de matériels très dérivés du civil et export comme une généralité pour les autres alors que ce n’est pas le cas.

Nécessité d’augmentation des partenariats et des achats communs ; l’export est vital, besoin de visibilité pour anticiper les demandes de fabrication, augmentation des séries pour faire baisser les coûts unitaires – (avec les couts de relance de machine même si en coût par activité)

Dans des domaines proches du civil, (n’a pas rappelé la puissance civile du groupe Volvo alors qu’il en fait généralement une force de communication) augmentation de l’électrification, robotisation, digitalisation, protection, furtivité, agilité

Demande que la France utilise les matériels vendus à l’export (sauf si les règles ont changé, la France au contraire autorise très exceptionnellement les autorisations si les matériels ne sont pas produits en France et d’ailleurs les clients demandent d’abord que les matériels soient éprouvés en France – Arquus et ses matériels sont une exception MAIS ce contre-exemple peut aussi inciter les autres industriels à produire des matériels spécialement pour l’export  si la CIEEMG et l’avis interministériel évolue comme Airbus (EADS) l’avait étudié il y a quelques années.

Rétrofit facile (aurait pu imager par le cadran BCG par rapport autres exemples d’attendus de rentabilité par rapport aux investissements)

« Produit sur étagère » peut aussi signifier « prêt à produire » (sans avoir besoin d’acheter hors d'Europe)

Avenir après Scorpion : loin (en effet, Scorpion débouche déjà d’un programme de recherche général avec composantes intégrées dont il était le nom – idem pour SCAF)

Franco-allemand : plutôt l’affaire de KNDS..

FED : présents depuis EDIDP avec un projet rassemblant 11 pays, bien mais pas suffisant

Améliorer le financement de l’export

 

(Ne rappelle pas les notions de coût objectif, livres ouverts, bonus et malus, partage des risques pourtant propres à une économie normale dans le domaine de la défense et qui plus est en économie de guerre. N’a pas abordé CAMO, pourtant impliqué avec une coopération phare sans contreparties, de la part d’un état pourtant friand mais décidé à changer de règles. Mais n’avait pas réagi à l’invitation faite pour l’événement que nous avions produit sur le sujet avec la présence de nombreux décideurs et industriels franco-belges. Rappel qu’après KNDS, ARQUUS doit toujours venir s’exprimer sur son écosystème suite aux reprises de discussions après un essai manqué)

 

FC

Un débat autour d'Emmanuel Levacher, président d'ARQUUS. 

Alors qu'une nouvelle Loi de programmation militaire 2024-2030 est en préparation, des choix décisifs sont en cours pour les armées françaises et la base industrielle et technologique de défense. La poursuite d'une guerre majeure sur le flanc l'Europe a conduit les autorités politiques à évoquer une « économie de guerre » pour la France afin de produire « plus, plus vite et moins cher ». Derrière la cohésion stratégique affichée par l'Europe face aux nouvelles menaces, des divergences se manifestent aussi chaque jour dans les programmes de coopération d'armement. Comment l'industrie de défense terrestre peut-elle répondre à ces défis ? Quelles sont les perspectives d'évolution de l'outil productif face aux nouveaux besoins dans un environnement évolutif aussi bien sur les plans stratégiques et capacitaires qu'économiques, normatifs et financiers ?

Discutants :

Jean-Dominique Merchet, journaliste, spécialiste des questions de défense, L'Opinion

Elie Tenenbaum, directeur du Centre des études de sécurité, Ifri

Présidence :

Thomas Gomart, directeur, Ifri

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