Dijon : conférence sur le rôle pour a République tchèque en Europe
L'ambassadeur intervint surtout sur une rétrospective de l'ancienne présidence tchèque du Conseil de l'UE (voir en lien ci-après) et commença son intervention en rappelant qu'il était intervenu deux fois au Sénat lors des diners IRCE. Il reprit le slogan du blason d'identité de la République tchèque "l'Europe comme mission" rappela la lettre aux réfugiés ukrainiens en Rép. tchèque (473 000) avec des petites villes qui ont augmenté de plus de 30%, la répartition des aides, les 3 paquets de sanctions dont le plafond tarifaire, l'arrêt des visas russes sauf pour personnes en danger et étudiants, les accords pour les aides financières, la gestion de crise de l'énergie pour limiter la dépendance comme par exemple 4% désormais alors que 100% auparavant avec une autorisation jusqu'en 2024 pour éviter les pénalités, la résilience des institutions et de l'état de droit, la défense de la presse et la protection face aux attaques cyber, les 33 résolutions votées par le Parlement. Il rappela que, pour les Russes, la guerre ne semble pas être uniquement contre l'Europe mais le monde entier. Nécessaire unité de l'Europe et des Etats-Unis dans le cadre de l'OTAN
Le résultat est une Rép. tchèque renforcée ayant réussi à formuler et présenter des textes compréhensibles. Le centre Europe a désormais plus d'importance et est un bastion contre l'agression russe. La Russie s'éloigne des valeurs démocratiques européennes. Il faut arrêter le romantisme vis à vis des Russes. Il faut tout faire pour rejeter les Russes sinon les chars seront à Paris, il faut expliquer aux Russes où sont les frontières. - reprise des propos des diners IRCE.
questions : FC rappelle que la France et la Rep Tchèque sont toutefois protégées par les troupes de l'OTAN tout en reconnaissant qu'en 1990, l'appréhension règnait très fortement en Allemagne même protégée par l'OTAN. Pose la question des possibles réformes des institutions et la relation ensuite avec les Russes après la guerre. Il a été répondu sur la notion d'élargissement avec une possible adaptation pour les pays candidats. Nous en reparlerons lors de la conférence qui suivi sur "comment intégrer l'Ukraine dans l'UE".
J RUPNIK rappelle les 6 paquets de sanctions sous présidence française et les 3 ensuite sous présidence tchèque, l'échec des espoirs russes de diviser l'UE, l'ouverture de l'entrée de l'Ukraine avec un geste politique de soutien sans aller trop vite pour rester crédible envers les Balkans, en analysant aussi un processus par étape avec accès progressif aux fonds pour éviter notamment la mauvaise gestion. Rappel de VISEGRAD (voir le diner en lien ci-après sur le sujet) avec ses contraintes vis à vis de la Russie et de l'UE, élection slovaques en septembre. Tchèques et slovaques sont restés meilleurs amis du monde par rapport à l'ex-Yougoslavie. Rappel de l'inflation à 17%
Question FC sur l'étonnement de la donc supposée non préparation concrète de l'intégration et des résultats de la politique de voisinage. Etonnement sur la comparaison entre Tchécoslovaquie et ex Yougoslavie avec des réalités bien différentes.
L. Macek (tchèque) rappelle la phase de désenchantement après l'intégration (mais comme dans la majorité des pays, notamment Roumanie et Bulgarie où nous en parlerons sur le 15e anniversaire), une ressentiment toujours assez eurosceptique mais sans demander le Brexit. Le rôle de la Rep tchèque peut être modératrice