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Publié par I.R.C.E. - Institut de Recherche et de Communication sur l'Europe - Le Think et Do Tank des dynamiques européennes

Une conférence  « Comment intégrer l’Ukraine à l’Union européenne? » avec notamment Bernard Guetta (député européen Reniew) et Pierre Mirel (directeur général honoraire à la Commission européenne) avait  lieu le 5 mai 2023 à Sciences-po DIJON . le Président F. Charles était présent. Il est domage que le directeur de Sciences-Po ne puisse faire respecter le silence empêchant d'apprécier les interventions.

La question de la candidature ukrainienne à l’adhésion à l’UE est à la fois importante et épineuse : s’il y a un assez large consensus sur le principe d’une future adhésion, tout reste à définir et à faire quant aux modalités concrètes et au rythme de cette adhésion, dont la demande a été faite dans un contexte dramatique inédit. Cette table ronde apportera un éclairage et permettra de débattre de tous ces sujets avec des intervenants de grande qualité : Bernard Guetta est député européen, ancien journaliste et spécialiste de géopolitique ; Pierre Mirel a consacré toute sa longue carrière au sein de la Commission européenne aux questions d’élargissements, celui de 2004-07 et ensuite celui concernant les Balkans occidentaux.

P. Mirel rappelle  l'épisode des céréales ukrainiennes (voir lien ci-après), le statut actuel de candidat, du 5° élargissement et de ses résultats, du test "réussi" de l'UE face à la guerre, que l'on doit penser l'Europe avec 3 nouveaux pays + 6 avec des situations économiques fragiles, des nouvelles façons de les intégrer et les recevoir qui doivent être révisées depuis la dernière intégration avec pourquoi pas un processus progressif, avec la jurisprudence de Chypre n'acceptant plus un pays divisé (cf que les EM veulent les frontières ukrainiennes d'origine et donc pas d'un pays en guerre); Attention à la Serbie et au Kosovo, rappel de l'art 42,7 du traité de Lisbonne sur l'assistance militaire

B Guetta rappela en plus la situation nouvelle, que l'UE a été "obligée" d'accepter la statut de candidat, désormais enclenché, pour ne pas montrer à la Russie que l'Ukraine n'était pas acceptée (mais alors que devons nous faire pour l'OTAN ? et quid de la politique de voisinage ?), envie de retour du Royaume-Uni, quid de la Turquie après le futur vote, faire une fusée avec comme premier étage la communauté politique européenne lancée par E. Macron (même parti reniew). Rappelle qu'acheter ailleurs n'est pas une catastrophe, justifia le non respect des traités par l'urgence à acheter des médicaments et désormais des munitions, que l'argent part en Ukraine sans reconnaissance de dette (mais qui n'empêche pas non plus de compter - sans oublier que les nation européennes le font sur les munitions dans le cadre de l'OTAN - notre diner sur la transformation de l'OTAN et que les Etats utilisent parfois l'agence NSPA de l'OTAN pour contourner les marchés publics)

Devant ce constat édifiant d'ancienne intégration non préparée mais peut être du à la précipitation de la chute du rideau de fer mais qui n'a pas été révisée ensuite, et qui démontre aussi les problèmes de justification de consommation de crédits, sur les fonds et les projets, nous pouvons rappeler que le Président F. CHARLES avait déjà discuté en 2017 avec l'ancien ministre et député européen Lamassoure des aménagements des fonds structurels pour justement faire moins mais mieux piloté et encadré avec un processus GRO SMART. Un prochain article sur le grand "rubricabrak" de l'intégration européenne rappelant aussi les dispositifs de politique de voisinage, paraitra prochainement. 

 

rappel de l'article de FC sur le fait que la possible intégration de l'Ukraine dans l'UE n'est pas qu'un simple processus

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