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Publié par I.R.C.E. - Institut de Recherche et de Communication sur l'Europe - Le Think et Do Tank des dynamiques européennes

Il est toujours intéressant de revenir sur l'histoire pour comprendre certains faits actuels mais aussi imaginer l'avenir.

L'empire des Habsbourg  était à la tête du Saint Empire Romain Germanique dont de l'Autriche qui a failli être démembré par Napoléon qui épousé finalement une princesse autrichienne, empire déjà courtisé puis combattu par Charles le Téméraire qui voulait finaliser la création du tampon du Royaume de Bourgogne et dont la fille se maria finalement avec Maximilien. SI Metternich a oeuvré pour faire durer l'empire autrichien face à Napoléon, l'Autriche Hongrie dura jusqu'à la première mondiale et avait créé en somme le premier parlement européen comme rappelé dans "les rêves européens" avec le passage sur Francois Joseph 1er.

Aujourd'hui certaines ambassadeurs autrichiens défendent des Petits et Moens Etats (PME), certains ambassadeurs hongrois nous rappellent que la Hongrie a tout perdu.

Nous avons écouté une intéressante interview du "cours de l'histoire" de France culture avec Caroline de Gruyter journaliste et politologue néerlandaise, qui dresse aussi un parallèle avec l'Europe d'aujourd'hui, qui nous emmène au voyage dans le monde d’hier pour réfléchir au monde de demain... Quelles leçons l'Union européenne peut-elle tirer de la fin de l'Empire austro-hongrois ?

Le 29 octobre 1918, le journal L’Excelsior titre en grosses lettres : "L’Autriche-Hongrie demande la paix séparée". L’Allemagne se trouve donc seule face aux Alliés et la fin de la Première Guerre mondiale semble proche. Le 31 octobre 1918, L’Excelsior annonce la désagrégation de l’Autriche-Hongrie. Les Yougoslaves fêtent leur indépendance, l’autorité autrichienne n’existe plus à Prague, l’Europe serait-elle en train de se morceler ? Vienne, qui fut à la tête d’un immense Empire, se retrouve désormais la capitale d’un petit pays.

Des histoires comparées

Au travers de son exploration, la journaliste examine les aspects communs entre un empire disparu et une Union européenne fragilisée. Parmi eux, une incessante quête de compromis, une grande vulnérabilité militaire, ou bien encore la multiplication des réformes constitutionnelles au temps de François-Joseph (1830-1916). Une partie de celles-ci a participé à façonner l’Europe actuelle, comme celle de 1867 qui divise la monarchie en deux avec la Hongrie. Cette réforme entraîne la scission de l’empire en deux parties administrativement distinctes : la Hongrie est dirigée par le roi François-Joseph tandis que la moitié ouest demeure un empire dirigé par le même François-Joseph, mais en tant qu’empereur et non pas en tant que roi.

Concordance des temps
59 min

Caroline de Gruyter offre ici une visite historique originale de la capitale autrichienne. L’autrice emmène avec elle son lecteur au cœur de tous les lieux importants de la ville consacrés à la famille des Habsbourg : les squares, les palais, les villas… À ses yeux, le passé habsbourgeois hante la ville dans son entièreté. Chaque bâtiment, chaque espace extérieur voit son histoire rattachée à celle de l’empire. Son enquête vise ainsi à éclairer la réalité d’aujourd’hui par le prisme de l’ancien régime austro-hongrois, disparu après la Première Guerre mondiale.

🎧 Pour en savoir plus, écoutez l'émission…

Elle nous explique que les tchèques ont quitté l'empire les Premiers, qu'il est plus facile de se sentir Européens en dehors d'Europe comme les expatriés se retrouvent entre eux mais en Europe il y a aussi ceux qui parlent français, allemands et les autres et les hongrois souvent à part (amb de hongrie à Oslo), que tout le monde doit se sentir à la maison en Europe, qu'il existait une segmentation avec l'agriculture hongroise, l'industrie tchèque, par rapport à la capitale Vienne qui a du retrouver ensuite trouver une logique économique, que les Hongrois se comportaient déjà de la même façon dans l'empire, ont bcp obtenu, et peut etre trop... 

Elle nous rappelle aussi qu'Otto Habsbourg Lorraine s'est marié à Nancy en 1951. devenu député européen allemand  vrai européen et qu'un de ses fils est ambassadeur en France (voir la présidence de Videgrad)

 
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