Le Commissaire européen Didier Reynders récupère la Concurrence en lien direct avec la Présidence
Véronique Lamquin
Journaliste au service Monde
Par Véronique Lamquin
Publié le 5/09/2023 à 19:58 Temps de lecture: 2 min
La valse des portefeuilles se poursuit à la Commission européenne. Après les départs (définitifs ceux-là) de Frans Timmermans et Mariya Gabriel pour cause d’ambitions nationales, c’est au tour de Margrethe Vestager de se mettre en congé. La Danoise brigue officiellement la présidence de la Banque européenne d’investissement.
Le temps de son indisponibilité, les compétences de la vice-présidente exécutive ont été réparties entre différents commissaires. Parmi ceux-ci, Didier Reynders, libéral comme la Danoise, qui hérite du portefeuille de la Concurrence. Une promotion pour notre compatriote, qui rapportera, pour ces dossiers, directement à la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. Il s’agit pour l’heure d’une désignation temporaire : si la Danoise n’était pas retenue, pour succéder à l’Allemand Werner Hoyer, elle pourrait solliciter sa réintégration au Berlaymont. La désignation du nouveau responsable de la BEI pourrait intervenir le 15 septembre prochain, lors de la réunion informelle des ministres des Finances, à Tolède. Si Margrethe Vestager décroche le poste, le Danemark devra désigner un nouveau commissaire, qui n’exercera pas nécessairement les compétences (majeures) dévolues jusqu’ici à la vice-présidente.
Dans un entretien au Soir, en juillet dernier, Didier Reynders avait de son côté ouvert la porte à un retour « actif » sur la scène politique… S’il figure sur une liste MR pour le scrutin (européen ?) de juin prochain, le Bruxellois devra « se retirer des travaux de la Commission pendant toute la période de participation active à la campagne ». Un cas de figure défini par le code de conduite européen, qui devrait concerner plus d’un commissaire…