Réunion au Ministère des affaires étrangères sur la pénurie de médicaments : que peut encore faire l'Europe sur la santé ?
La secrétaire d'Etat aux affaires européennes réunissait certains acteurs pour analyser la pénurie de médicaments, où l'I.R.C.E. représentée par son Président, qui a assisté à la première partie de la réunion, devant s'excuser ensuite mais qui était aussi invité à s'exprimer sur l'avenir de l'Europe et de la France dans l'UE (voir plus après). Cet événement était d'autant plus appréciable considérant notre diner récent avec le président des fabricants de médicaments ainsi que notre courrier auprès de la Commissaire européenne à la santé avec de nombreuses propositions. (voir liens ci-après) transmis à la ministre.
l'occasion était de pouvoir passer en interview sur l'avenir de l'Europe dont la France ( voir ci-après et prochainement en vidéo)
LB a introduit sur la fait que notre continent produisait le plus de vaccins, que la production existait et qu'il convenait de se demander comment pouvoir utiliser l'existant en Europe avec qu'il ne parte notamment aux Etats-Unis
Le débat rassemblait Pascal MAUROL, chef de l'université du changement en médecine, Catherine AMALRIC, députée européenne récemment arrivée en aout dernier et professionnelle de santé et Anne BUCHER, membre de l'institut Bruegel, ex DG santé européenne et Mélanie HEARD du Think Tank Terranova
A noter (commentaires FC):
Les économistes s'intéressent aux effets de la coordination sans véritable dialogue, les petits pays en pénurie depuis longtemps sont demandeurs de solutions et les grands pays veulent se protéger (Au Parlement européen, la pénurie est généralisée et bien reprise par la Belgique mais certains parlementaires hongrois proposent de valoriser les solutions de leur pays).
La santé est rentrée dans les traités avec l'acte unique puis par le Traité d'Amsterdam, relation santé et environnement, le Covid a frappé les esprits, mais toujours peu de réponse globale à la sécurité sanitaire.
Sujet technique et politique
(la Commission a effectivement agi sur un domaine non exclusif par subsidiarité - mais sans réelle demande ? - en usant notamment de ses prérogatives de centrale d'achat en marché intérieur, rappelant aussi la gouvernance suisse permettant de remettre certaines souverainetés au pouvoir central mais de façon temporaire - voir l vidéo ci-après sur l'interview de l'Ambassadeur de Suisse en France) Interview "Paroles d'Ambassadeur" de Suisse à Paris, Roberto Balzaretti - I.R.C.E. Institut de Recherche et de Communication sur l'Europe - www.irce-oing.eu
L'agence ERA semble fonctionner sur les maladies rares, le cancer, les médicaments et la sécurité sanitaire
Il n'a pas été question de pénurie dans cette première partie ni d'organisation en France avec les nombreuses agences avec sans doute un besoin de rationalisation, notamment dans la recherche. La séance enregistrée sera jointe.
L'Europe de la santé avanceraient si les ministres concernés en parlaient et non ceux des finances ou de l'industrie (allusion aux conseils des ministres répartis sur compétences exclusives, partagées ou laissées aux Etats sauf subsidiarité)
Evocation du European Center for Desease Prevention (ECSC 2004) (voir si possibles rapprochements avec le fonctionnement des réseaux et structures industrie)
Absence de marché européen du numérique comme de la santé (et pourtant achat de masse des vaccins, des munitions etc mais reste pour l'instant exceptionnel sur des domaines non encore souverains), importance des "bacs à sable" (comme ceux utilisés dans la défense), il s'agit d'un problème industriel (l'un des trois ministères concernés par le médicament d'où nécessité de coordination interministérielle SGDSN), absence de prise en compte du critère de bonne santé des citoyens dans l'intégration (peut être sorte de discrimination proche de l'état de droit ? mais possible essai de cloisonnement économique comme pour nos propositions sur l'euro).
Faut-il séparer le médicament des dispositifs médicaux ? Utiliser l'espace européen des domaines de santé par mutualisation (avec exploitation large des données une fois passé le contrôle RGPD)
L'appel de la Sorbonne sur Erasmus devrait s'élargir sur la santé
Etonnement que l'industrie ne se bat pas plus sur les prix plutôt que vouloir protéger par les brevets (voir compte rendu Leem - et exemple de certains industriels qui préfèrent aller toujours de l'avant dans l'innovation plutôt qu'investir dans de la protection sachant que de toute façon ils seront copiés)
"Paroles d'Ambassadeur" de Suisse à Paris, Roberto Balzaretti : Tour d'horizon de la politique extérieure de la Suisse, ses institutions, relations bilatérales et multilatérales, regards sur l'...
https://www.irce-oing.eu/2023/05/paroles-d-ambassadeur-de-suisse-a-paris-roberto-balzaretti.html