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Publié par I.R.C.E. - Institut de Recherche et de Communication sur l'Europe - Le Think et Do Tank des dynamiques européennes

L'Italie nous rappelle que si la politique européenne générale ne change pas forcément lors des élections dans les Etats, ceux derniers peuvent toutefois bloquer certaines mesures une fois arrivées en validation au niveau national et que le vote n'est pas forcément automatique

Il en est ainsi pour Mécanisme Européen de Stabilité (MES) destiné à aider les pays en difficulté de la zone euro dont la mise en oeuvre n'est pas possible sans l'accord des vingt parlements des Etats de l'union monétaire.

Pour autant, le MES, rassemblant les différentes anciennes mesures, ne doit pas être comparé à un FMI européen, au même titre que les Etats-Unis ont leur propre système, et sachant que ce même FMI peut tout aussi bien venir éponger des dettes européennes. 

Au même titre que l'Allemagne et les pays frugaux auraient pu s'abstenir pour d'autres raisons, la France actuellement opposée à un contrôle trop fort de sa dette au regard des critères de stabilité ne devrait pas trop critiquer ce vote même si le Parlement français l'a accepté mais peut être assisterons nous à un nouveau rapprochement franco-italien au delà des tendances

Nous profitons de cette opportunité pour ressortir notre projet de groupes de cohérence économiques au sein de la zone euro, mais également sur la zone provisoire non euro, d'une part pour fixer des objectifs réalistes et réalisables dans chacun d'eux mais d'autre part pour éviter ou endiguer les risques de contagion, projet à nouveau en circulation au sein des institution, apprécié en son temps par certains responsables économiques allemands et ricané par certains journalistes et économistes français.

Ci-après un article des Echos annonçant la nouvelle, une explication de nos confrères de toute l'Europe sur le MES et une série d'anciens articles sur l'euro. 

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